L’administration
de BCIA, avec à sa tête son président Luigi Coretti, n’aurait tout simplement
pas remis au syndicat les cotisations qui lui sont dû aux fins des opérations.
En clair, l’agence, quasi au bord de la faillite, doit 110 000 $ de
cotisations et une somme de 240 000 $ constituée par les primes d’assurances.
C’est demain que doit avoir lieu l’assemblée des créanciers, depuis que BCIA
s’est mis sous la protection de la loi sur les faillites. L’agence de sécurité
controversée proposera un remboursement de 05 cents sur chaque dollar dû.
Le
plus important créancier est le Mouvement Desjardins. Et selon des ex-employés
de BCIA, une enquête plus poussée sur la gestion de la firme nous réserverait
de belles révélations. Les trois quarts des employés ont quitté le navire. Les
200 restants doivent rencontrer sous peu leur syndicat pour prendre leurs
instructions. Un dossier explosif qui a tout l’air d’un feuilleton.
