PLUSIEURS OPTIONS
Ce qui nous amène bien sûr à la question existentielle : Price ou Halak? ou Price ET Halak… « Toutes les options sont ouvertes concernant nos gardiens », a mentionné Gauthier après avoir esquivé habilement une bonne dizaine de questions à leur sujet. Évidemment, l’organisation ne dévoilera pas son plan de match pour la saison de la chasse aux joueurs autonomes qui s’ouvrira bientôt. Mais elle en a un. Et si le portrait de la LNH change en cours de route, elle a un autre plan. Et un autre…
« On va évaluer les besoins et où on veut s’améliorer, dit Gauthier. On fera ensuite un plan que l’on tentera de mettre en application. Mais en toute honnêteté, on ne sait pas ce qui va arriver. On ne peut pas toujours faire ce qu’on veut. Parfois, on fait ce qu’on peut. C’est très compétitif, car les 30 clubs veulent s’améliorer ».
« C’est pourquoi, dans notre business aujourd’hui, on est mieux d’avoir plusieurs avenues pour arriver à nos fins. C’est la nouvelle vie d’un directeur général dans la LNH. Avec le plafond salarial, le processus de décision est de plus en plus complexe. Il faut toujours évaluer toutes nos options et pas seulement les joueurs qui nous appartiennent ».
Ce qui nous amène à l’autre question fondamentale : Plekanec à quel prix?
PLEKANEC : INTÉRÊT DES DEUX CÔTÉS
Le joueur de centre a connu une saison régulière du tonnerre, puis montré des flashs de brillance en attaque contre les Capitals et du jeu défensif inspiré contre les Penguins. Mais il s’est fait très discret contre les gros Flyers. L’entraîneur Jacques Martin a défendu le travail de Plekanec devant les médias hier, signalant que la baisse de régime était généralisée. Et Gauthier a confié avoir discuté avec l’agent de Plekanec, Rick Curran, tout de suite après l’élimination du Canadien. Il y a de l’intérêt des deux côtés.
Et le Tchèque de 27 ans ne parle pas comme un gars qui veut tester le marché à tout prix. Comme Mike Komisarek lors du postmortem l’an dernier, par exemple. Ça sautait aux yeux que le défenseur avait autre chose en tête.
Plekanec aime Montréal, et les succès de l’équipe lui donnent envie de revenir. Il n’a pas hésité une seconde quand on lui a demandé s’il était possible d’en venir à une entente avec le Canadien avant le 1er juillet. « Oui, assurément, a-t-il répondu d’un regard franc. Je l’espère ». On a aussi demandé à Plekanec s’il s’apprête à vivre le moment le plus important de sa carrière, avec la négociation de son prochain contrat. « Oui, je le crois. J’aurai 28 ans en octobre et mes meilleures années sont encore devant moi et je sais que je peux jouer encore mieux ».
Source : QMI