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L’homme qui donnait son avis

Orange Beach, en Alabama, est une petite ville où vivent des gens simples qui ont leur lot de difficultés comme partout ailleurs : des mariages fragiles, des jeunes qui ont perdu le goût de vivre, des gens d’affaires au prise avec des difficultés financières et bien d’autres obstacles et de problèmes de la vie courante. Heureusement, alors que les choses semblent sans issue, un mystérieux vieil homme surgit d’une façon presque miraculeuse. Simplement vêtu d’un jeans et d’un t-shirt blanc et transportant une vieille mallette, le vieil homme, aux qualités angéliques, transmet aux gens qu’il croise ce qu’il appelle « un peu de perspective ».

Il explique qu’il a reçu le don de voir les choses d’une autre façon, de noter des aspects qui passent inaperçus dans la vie de ceux qui souffrent. Avec simplicité, il s’adresse au cœur des êtres, cette partie intérieure qui cherche à savoir pourquoi les choses surviennent et comment y remédier.

L’AUTEUR :

Andy Andrews est un auteur à succès et un conférencier très en demande. Son plus grand succès, Le cadeau du voyageur, a été simultanément sur la liste des best sellers du New York Times, du USA Today, du Wall street Journal, du Weekly Publishers, de Barnes and Nobles et de Amazon, ce qui en fit un phénomène dans le monde de l’édition. Reconnu comme un habile communicateur et un motivateur hors pair, il a été invité à parler devant quatre différents présidents américains.

EXTRAIT DU LIVRE :

Jones fit une brève pause, le temps de laisser la vérité de ce que je venais de saisir me pénétrer davantage, puis il me proposa un plan d’action. « Alors, comment faire pour devenir quelqu’un que les autres auront envie de fréquenter? Laisse-moi te faire une suggestion. Pose-toi la question suivante : « Qu’y a-t-il à mon sujet que les autres auraient envie de changer s’ils le pouvaient? »

Réfléchissant à la chose pendant un moment, une question m’a trotté dans la tête : « Jones, que faire si la réponse porte sur quelque chose que je ne désire pas changer? »
Le vieil homme a ricané un brin et m’a répliqué : « La question ne te concernait pas toi en premier lieu. La question était plutôt : qu’est-ce que les autres voudraient changer chez toi s’ils le pouvaient? »

Sentant ma perplexité, il m’a répliqué : « Écoute, fiston, je ne suis pas en train de te dire de vivre ta vie en fonction des caprices des autres. J’essaie simplement de souligner que si tu dois devenir une personne d’influence – si tu souhaites que les autres croient tout ce que tu crois ou achètent ce que tu veux leur vendre – cela exige au moins qu’ils se sentent à l’aise en ta présence. Une vie caractérisée par la réussite a beaucoup à voir avec la perspective. Et le point de vue de quelqu’un d’autre à ton sujet peut parfois être tout aussi important que la perspective que tu as de toi-même. »

Nous sommes demeurés assis en silence durant quelques minutes, observant le vol des mouettes au-dessus de nous et écoutant le ressac des vagues qui se brisaient sur la plage. Puis Jones ramassa les boîtes de conserve vides pour les mettre dans le sac de plastique. Une fois debout, il m’a tendu le bras pour m’aider à ma relever. « Incidemment, dit-il avec un sourire ironique, tu as mangé des sardines et des saucisses viennoises sur une dune de sable. Pour ma part, c’était plutôt grillades et fruites de mer, avec pleine vue sur l’océan. » Il m’a tapé dans le dos. « Tout est question de perspective. »

Extrait de L’homme qui donnait son avis, p. 23-25