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Un taxi transformÉ en synagogue

Parce qu’il passe 14 heures par jour au
volant de son taxi, Arieh Perecowicz, un homme de confessionnalité juive, estime
que son véhicule de travail est comme sa maison, et qu’il a le droit de faire
ce qu’il veut à bord, notamment d’exprimer sa croyance comme bon lui semble. Le
taxi controversé est effectivement représenté par tous les symboles de la
religion juive, mini parchemins accrochés de chaque côté de la voiture, photo
du rabbin ainsi que celui de sa conjointe. Un véritable sanctuaire roulant.

Or,
le règlement 98 de la loi du taxi est très clair à ce chapitre : nul ne
peut exposer dans un taxi des objets à caractère religieux ou personnel. Comme
il est contrevenant, l’homme âgé de 66 ans a reçu pour 1400 $ en contraventions,
qu’il conteste en cour municipale. Selon ce qu’il avance, en 44 ans de métier
il n’a jamais fait l’objet de plaintes de la part de clients. En revanche, il
s’est plaint à la Commission des droits de la personne des pressions des
autorités qui violent sa liberté d’expression religieuse. La cour municipale
devra trancher dans cette cause type. L’homme doit comparaître à nouveau en
août et en décembre prochain dans cette affaire.

Arieh Perecowicz