Des sympathisants et syndicalistes,
dont Jean-Claude Rocheleau, président de la Section locale 121 du
Syndicat
canadien de l’énergie et du papier (SCEP), ont manifesté à l’aube face à
la
station Shell située à l’angle du boulevard de Maisonneuve-Est et de la
rue
Amherst, dans l’arrondissement Ville-Marie, à Montréal. Ils avaient
l’intention
de se déplacer vers différentes stations-services pour sensibiliser les
gens et
les inciter au boycott. Des manifestations ont également été organisées
dans
d’autres régions de la province, notamment au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Jean-Claude Rocheleau a expliqué que les gens
en avaient assez de voir de grosses compagnies venir au Québec et faire
des
profits, pour ensuite décider de s’en aller. Il voit dans ce boycott un
message
de la population destiné à faire réfléchir ces compagnies qui ont à
coeur leur
image corporative. Entretemps, le négociateur en chef
Michael Fortier, du comité de sauvegarde de la raffinerie Shell, est
rentré de
Houston, aux États-Unis. Il a rencontré cette semaine les dirigeants de
la
multinationale, afin de connaître les raisons motivant leur décision de
ne pas
vendre la raffinerie et de la fermer.
Deux groupes qui n’ont pas été
identifiés ont récemment manifesté de l’intérêt pour l’achat de la
raffinerie
de Montréal-Est qui emploie plus de 500 personnes, dont 350 syndiqués.
Cependant, Shell a réitéré sa volonté de la fermer, comme prévu.