Faisant
écho à un reportage de La
Presse publié lundi matin ayant révélé que le nombre de salariés
gagnant
100 000 $ et plus avait quadruplé à la Ville depuis 2003, Louise Harel a en
outre
souligné que même le directeur général Louis Roquet avait admis que la
structure actuelle empêchait les économies d’échelle. « Il faut étudier
les
effets des dédoublements de service, de la décentralisation, de la
fragmentation de la Ville, estime la chef de Vision Montréal. Nous avons
un
taux d’encadrement qui défonce tous les barèmes connus; il s’impose,
dans les
meilleurs délais, d’apporter des correctifs ».
UN NOUVEAU MANDAT
Cette
commission ad hoc, a-t-elle
précisé, aurait un mandat plus large que celui de la commission des
finances,
qui s’est penchée au cours du printemps sur les coûts des différents
services
de la Ville. « Elle n’a pas regardé les arrondissements et ne s’est pas
attardée au gaspillage engendré par la décentralisation. L’heure est
venue de
réclamer ce mandat ».
La
première étape est d’établir « un
bon diagnostic », estime-t-elle, afin d’établir un plan à long terme pour
dégraisser l’appareil municipal. « Ce sont des postes d’encadrement qui
n’ont
pas d’effet sur les services aux citoyens. Les appels des syndicats, la
déclaration du directeur général de la Ville devant la commission des
finances,
tout ça milite pour un examen en profondeur de la structure de la
Ville ».
Dans
ce contexte, il serait
« totalement inapproprié » d’imposer des hausses d’impôt foncier aux
citoyens,
croit-elle. La commission des finances, qui a remis son rapport hier
soir,
recommande à l’administration Tremblay de limiter les hausses d’impôt et
de
tarifs à l’inflation.
Source : Cyberpresse