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Un contrat de 1,6 milliard $ pour bombardier

Dans
un communiqué publié mercredi, la multinationale montréalaise a rappelé
que ce
contrat représentait la plus importante commande de véhicules de
l’histoire des
CFF. Le contrat comprend également des options pour plus de 100 trains
additionnels. Les
CFF avaient annoncé le marché le mois dernier, mais celui-ci faisait
l’objet
d’une période d’appel de 20 jours. Or, la firme suisse qui était en lice
contre
Bombardier, Stadler Rail, a décidé de ne pas contester l’octroi du
contrat.
L’allemande Siemens avait également répondu à l’appel d’offres.

Les
installations zurichoises de Bombardier, ainsi que celles de Villeneuve
et de
Winterthur, accroîtront leur capacité pour exécuter ce projet. Le site
de
Zurich s’occupera de la gestion du projet, tandis que celui de Villeneuve
sera
responsable de la production des véhicules. Les bogies seront conçus à
Winterthur. Trois autres usines de Bombardier – en Suisse, en Allemagne
et en
Suède – seront également mises à contribution.

« La
Suisse a toujours joué un rôle important pour Bombardier, à la fois
comme
marché et comme lieu de production », a déclaré mercredi le président de
Bombardier Transport, André Navarri. « Nos
trois sites suisses, qui comptent 900 employés, occupent non seulement
une
place centrale dans le secteur du rail traditionnel de ce pays, mais
aussi dans
notre réseau international d’innovation et de production », a-t-il
ajouté.

La
livraison des rames doit commencer en 2012. Les premières voitures
devraient
faire partie des indicateurs standards dès décembre 2013. La livraison
des 59
rames – soit 436 trains au total – doit être terminée d’ici à la fin de 2019.

Dans
une note, David Newman, analyste à la Financière Banque Nationale, a dit
s’attendre à ce que Bombardier accumule de nombreuses autres commandes
ferroviaires au cours des prochaines années, notamment au Royaume-Uni, à
Montréal, dans le New Jersey et en Italie. Le constructeur pourrait
également
profiter, selon lui, du développement des trains rapides aux États-Unis.

L’action
de Bombardier a clôturé à 4,94 $ mercredi, en hausse de 2,3 %, à
la
Bourse de Toronto.