Cette nomination s’inscrit dans les actions menées par le président
de l’organisme, Michael Sabia, pour retrouver l’équilibre budgétaire après la
perte abyssale de 40 G$ en 2008. Heureusement qu’il connaît bien la valeur des
talents, le président. En passant le nouveau cadre supérieur, Denis Couture,
avec son salaire de base de 355 000 $, touche le double du traitement de
Jean Charest. Allez voir la logique là-dedans. Le concerné estime que cette
rémunération est justifiée, vu ses compétences.
On suppose bien entendu qu’il a
une haute estime de lui-même. Du moins quand vient le temps de négocier ses
gages. Le directeur des relations avec les médias, Maxime, soutient sans rire,
que Denis Couture gagnait largement dans ses fonctions antérieures et qu’il ne
s’amène pas à la Caisse seulement mû par l’appât du gain. Heureusement qu’il ne
pense pas au fric. Combien nous aurait-il coûté alors! Dans ses nouvelles
attributions, le gagnant de la loto de la Caisse de dépôt et placement touche
le double de tous ses homologues en Amérique du Nord. Que doit en penser le
père fondateur de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Jacques Parizeau?
NOUS POSONS LA QUESTION : Considérez-vous que cette
nomination est un geste de bonne gouvernance?