La secousse a été ressentie à Québec, Montréal, Ottawa et Toronto, mais aussi dans le nord de l’État de New York. Des répliques sont fréquentes lors de séismes de cette vigueur.
PAS DE DÉGÂTS IMPORTANTS
Plusieurs immeubles et des écoles d’Ottawa et de Gatineau ont été évacués, tout comme le parlement canadien. À Gatineau, la porte-parole de la Sécurité civile de la ville a affirmé que le 911 avait été « débordé d’appels » à la suite de la secousse. Certaines personnes de la région ont eu très peur. « Mon édifice ballottait de gauche à droite, à un point tel où j’étais convaincu qu’il allait s’effondrer », s’est exclamé Carl Rove, de Gatineau. « Nous avons ressenti une très grande secousse, a confié Julie M., également de Gatineau. Je suis sortie à l’extérieur avec toute la famille. Je voyais les fenêtres de mes voisins trembler! J’ai eu très peur. Plusieurs voisins sont sortis à l’extérieur aussi. C’était presque la panique ». Des cheminées se sont partiellement affaissées, des objets dans certaines maisons se sont retrouvés au sol et des vitres ont été fracassées dans la région. Des pannes d’électricité ont aussi été enregistrées à certains endroits.
Toutefois, aucun dommage important n’a été enregistré, à l’exception d’un pont de la route 307 près de Bowman, dont le tablier s’est effondré. Cette route de l’Outaouais a été fermée à la circulation. Le tremblement de terre a aussi causé d’autres désagréments. Des employés d’Ottawa et de Gatineau, dont leur véhicule se trouve dans des stationnements sous-terrains ne peuvent y accéder, puisque l’accès est interdit, afin d’évaluer l’état des fondations.
De son côté, Via Rail a mentionné que des retards sont à prévoir, puisque les voies ferrées doivent être inspectées, afin d’éviter un déraillement. Le service Montréal-Toronto est d’ailleurs temporairement interrompu. L’entreprise ferroviaire mentionne toutefois qu’à première vue, la secousse n’a causé aucun dommage d’importance aux rails. Le sismologue Maurice Lamontagne soutient qu’une telle secousse peut-être ressentie à « quelques centaines de kilomètres ». Dans le cas des secousses ressenties à Toronto, il mentionne qu’il s’agit des « oscillations de longues périodes » qui peuvent être ressenties dans de grands immeubles.
Ce n’est pas la première fois que la terre tremble au Québec depuis le début de l’année. Bien que moins important, un tremblement de terre d’une magnitude de 3,2 sur l’échelle de Richter avait secoué la ville de Québec en mars. Chaque année, le ministère des Ressources naturelles du Canada dit enregistrer des centaines de tremblements de terre mineurs au pays.
Source : Canoë