Toujours selon Radio-Canada, Delek aurait été très contrariée par ce rejet. Du côté du gouvernement Charest, on serait également en colère, estimant que Shell n’a peut-être jamais eu l’intention de vendre la raffinerie.
« SHELL SE COMPORTE COMME UN VOYOU »
L’espoir de sauver la raffinerie semble donc définitivement enterré. Les syndiqués ont été informés de la fin des négociations avec Delek par courriel en début de semaine, Shell affirmant que Delek s’était retirée de la table des négociations. Le président de la FTQ, Michel Arsenault, estime que Shell a trompé tant ses employés que les gouvernements. Il a appelé les deux paliers de gouvernement à convoquer la direction de l’entreprise.
« Shell avait dit que s’il y avait un vendeur sérieux pour ses installations, elle vendrait. On a un acheteur sérieux, on a un prix sérieux. Je crois plutôt que Shell se comporte comme un voyou, qui se croit au-dessus des lois et au-dessus de la réalité de l’est de Montréal », a déclaré Michel Arsenault, président de la FTQ.
Le président du syndicat Jean-Claude Rocheleau et le président de la FTQ Michel Arsenault ont fait le point. « Et maintenant, Shell prétend que l’acheteur s’est retiré, ce qui est complètement faux, a ajouté Michel Arsenault. C’est inacceptable. De notre côté, on a toutes les raisons de croire que l’éventuel acheteur nous dit la vérité, parce qu’il veut la raffinerie. Shell pratique la politique de la terre brûlée ».
La raffinerie sera transformée en terminal d’entreposage et de stockage. Le démantèlement des installations serait déjà en cours. La fermeture des installations de Montréal-Est entraînera la perte de 800 emplois directs.
Source : Radio-Canada