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L’Éditeur fides en grave difficultÉ financiÈre

De mauvais choix du côté des ouvrages
pédagogiques et un fond d’ouvrages religieux qui ne trouve plus guère preneur,
ont acculé la maison d’édition à un déficit tel, qu’il oblige la communauté des
pères de Sainte-Croix, son propriétaire, à trouver un repreneur. Entretemps, la
congrégation accepte de devenir minoritaire au sein du conseil
d’administration. La production des ouvrages fonctionnera cependant au ralenti.
Est-ce la fin de la belle aventure qui démarra en 1937 avec sa fondation par le
père Paul-Aimé Martin?

Pas vraiment, car des candidats à la reprise sont déjà à
son chevet. On évoque Bayard ou possiblement Hurtubise. Le nom des éditions de
Mortagne circule aussi. Du côté de Leméac, si on rejette toute idée d’acquérir
Fides, on ne dirait pas non pour ce qui est de s’approprier la collection BQ
(Bibliothèque québécoise). Si les pères de Sainte-Croix tiennent à la pérennité
de Fides, on s’étonne que cette communauté assez bien nantie merci, ne
serait-ce que par l’Oratoire Saint-Joseph qui lui appartient et qui est une
sacrée vache à lait (de par son positionnement numéro un dans le tourisme
montréalais), ne fasse pas plus d’effort pour restructurer la dette encombrante.

C’est une affaire de quelques semaines avant de savoir qui sera le sauveur de
ce beau fleuron de l’édition au Québec.