Le National cancer Institute aux États-Unis
met en garde de ne pas consommer de viandes trop brûlées ou très
grillées. Si on s’entend qu’une bonne cuisson éradique toute présence de
salmonelle, elle peut être la source de d’autres maux. Les aliments carbonisés
ou presque donnent naissance à des composées toxiques : les hydrocarbures
et les amines hétérocycliques, qui favorisent le cancer. Les amines en question
sont en fait des gras saturés qui dégagent des composés chimiques. Elles
entraînent de plus la formation d’hydrocarbures aromatiques polycycliques,
communément appelés HAP.
Elles se forment lorsque le gras de la viande s’écoule
sur l’élément chauffant puis se décompose en substances toxiques volatiles qui
se déposent sur l’aliment. Plus votre hamburger sera cuit, plus il s’assèchera et
plus il y aura présence d’HAP. Des chercheurs ont identifiés pas moins de 20
types d’HAP, dont trois cancérigènes.
ET ÉTONNAMENT, L’URBANISME TOLÈRE
Par ailleurs, alors que l’on traque la
cigarette de partout et que des propriétaires sont tentés de prohiber sa
consommation à l’intérieur des logements, on s’étonne que le département
d’urbanisme à la Ville de Montréal, tolère des BBQ sur les balcons. Quand on
voit des flammes surgir à grande hauteur, on s’interroge sur les talents du
cuistot. On en vient même à craindre que des tisons se répandent et puis
bonjour le triplex… Quand on pense au déficit d’attention des gens, ça donne
froid dans le dos.
Et sans parler de la fumée. Non… plutôt DES fumées qui se
répandent à la ronde, sans compter l’odeur de grillade qui vous prend à la
gorge. Au service d’urbanisme de l’arrondissement, on nous dit qu’on
peut porter plainte en raison de la fumée. Mais l’application dudit règlement
semble un peu floue. On tolère souvent l’inadmissible.
