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DÉmantÈlement suspendu chez shell

Les syndiqués obtiennent ainsi gain de cause, pour le moment, du moins. Ils avaient déposé cette demande auprès du tribunal, après avoir observé que Shell avait entamé des travaux de démantèlement sans avoir obtenu l’aval de la ministre responsable du dossier, Nathalie Normandeau. Cet arrêt temporaire du démantèlement leur permettra de poursuivre leur démarche pour trouver un acheteur pour les installations de la compagnie pétrolière. L’ordonnance, qui est renouvelable, prendra fin le 16 juillet prochain à 20 h.

Plus précisément, Shell doit s’abstenir de procéder à des travaux de démolition et à des travaux pouvant rendre inutilisable l’équipement de la raffinerie, peut-on lire dans le jugement. Une attention particulière est portée au forage dans la tuyauterie d’un four, dont on voudrait drainer d’éventuels restes de produits pétroliers.

SHELL CONVOQUÉE PAR LA MINISTRE

Nathalie Normandeau a affirmé qu’elle va étudier la demande d’injonction et convoquer Shell, afin d’obtenir plus de précisions sur les demandes de démantèlement de la pétrolière. « Il n’est pas question de donner un chèque en blanc à Shell », a déclaré la ministre. Selon Nathalie  Normandeau, Shell ne peut pas « unilatéralement concrétiser son projet de démantèlement sans obtenir au préalable l’autorisation du ministère des Ressources naturelles ».

800 EMPLOIS EN JEU

La fermeture de la raffinerie et sa transformation en centre de distribution entraîneront la perte d’environ 800 emplois. De ce nombre, quelque 300 emplois viennent d’entreprises en sous-traitance et quelque 500 autres emplois sont des travailleurs syndiqués de Shell. À la fin du mois de juin, Radio-Canada avait appris que Shell avait refusé 420 millions du groupe israélien Delek, qui avait manifesté son intérêt d’acquérir la raffinerie de Montréal-Est.

Source : Radio-Canada