Cette décision, qui mènera à l’abolition de 180 postes à Montréal, s’inscrit dans le cadre d’une consolidation à l’échelle mondiale de l’entreprise suite à une fusion et à la capacité excédentaire qui en a découlé. « Aujourd’hui est un jour sombre pour l’industrie canadienne des sciences de la vie. Le Centre de recherche thérapeutique Merck Frosst était l’un des plus importants au pays. Des emplois de grande qualité seront abolis ou transférés ailleurs.
C’est toute la grappe montréalaise des sciences de la vie qui sort ébranlée par cette décision », a indiqué jeudi Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. « Nous comprenons qu’il s’agit d’une décision d’affaires qui s’inscrit dans une tendance défavorable à l’industrie au Canada, laquelle perdure depuis plusieurs années. Les sociétés pharmaceutiques se plaignent de la détérioration de l’accès au marché canadien pour leurs produits, même si le Québec continue d’être la province la plus ouverte aux nouveaux médicaments.
Montréal et le Québec demeurent sans aucun doute l’endroit au pays avec les meilleures conditions pour la recherche et le développement de nouveaux médicaments, ce qui explique en partie la décision de Merck d’investir 100 M$ additionnels en partenariat de recherche au Québec », a rappelé Michel Leblanc.
« La décision de Merck illustre l’importance d’offrir aux entreprises un environnement qui soit le plus favorable possible aux innovations et d’accroître la compétitivité de nos entreprises, tout particulièrement dans les secteurs à haute valeur ajoutée. Si nous nous démarquons déjà dans plusieurs secteurs stratégiques de pointe comme les jeux interactifs et l’aéronautique, ou encore dans les secteurs plus traditionnels comme les alumineries, il ne faut rien tenir pour acquis et tout mettre en œuvre pour développer le potentiel d’attractivité de Montréal et du Québec », a conclu Michel Leblanc.