Cet évènement a donné le coup d’envoi de la semaine montréalaise de sensibilisation à l’herbe à poux qui aura lieu du 12 au 16 juillet prochain.
UNE QUESTION DE SANTÉ
« Sur l’île de Montréal, plus de 38 000 enfants âgés de 6 mois à 12 ans, soit 16 % des enfants de ce groupe d’âge, souffrent d’allergies associées au pollen de l’herbe à poux. Chaque été, cette plante nuisible affecte la santé de plus d’un million de Québécois », affirme Norman King, adjoint au responsable du secteur Environnement urbain et santé, à la Direction de santé publique de Montréal. Le meilleur moyen de prévenir les symptômes des allergies liées au pollen de l’herbe à poux est de faucher les plants avant leur floraison, soit avant la fin juillet, afin de réduire les concentrations de pollen dans l’air. L’opération doit aussi être répétée à la fin août, pour ne donner aucune chance de repousse à l’herbe à poux.
UNE QUESTION DE BIODIVERSITÉ
« En remplacement de l’herbe à poux éliminée, la plantation d’espèces indigènes contribue non seulement à limiter sa prolifération, mais aussi à améliorer la biodiversité sur le territoire de l’île de Montréal », précise Coralie Deny, directrice générale du Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal). « Bref, après l’arrachage, il faut verdir adéquatement son terrain, pour le bénéfice de la société et de l’environnement ».
UNE QUESTION DE SOCIÉTÉ
Les citoyens ont aussi été invités par les jeunes patrouilleurs à arracher les plants d’herbe à poux présents dans une friche à proximité du Parc Jean-Duceppe. Selon Paul-Antoine Troxler, président du regroupement des éco-quartiers, « les actions des 50 jeunes patrouilleurs sont nécessaires pour informer les citoyens et leurs efforts contribuent sans doute à améliorer la qualité de vie des Montréalais. Cette journée de sensibilisation est en un bon exemple ».
« Notre Administration a démontré sa volonté de soutenir et de promouvoir les actions et les initiatives qui tiennent compte des préoccupations environnementales dans le développement de notre métropole, notamment en adoptant le Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise. À ce titre, nous sommes fiers de nous associer, pour une 6e année consécutive, à la Patrouille verte qui, par ses efforts de sensibilisation, contribue à rendre le milieu de vie des Montréalais plus agréable », a déclaré Alan DeSousa, vice-président du comité exécutif, responsable du développement durable, de l’environnement et des parcs.
François Croteau, maire de l’arrondissement de Rosemont–La-Petite-Patrie, ajoute que « l’arrondissement fait des efforts pour éliminer cette plante envahissante tout en protégeant la biodiversité, mais l’appui de la population est un atout important pour atteindre nos objectifs. En tant que maire d’arrondissement, et au nom des 20 autres maires qui parrainent le projet cet été, je remercie la Patrouille verte pour son intervention et pour son important travail de sensibilisation auprès de la population ».