Devenir membre

Pertes pour le port de montrÉal

L’Administration portuaire de Montréal (APM) a dû déverser d’importantes sommes en impôts fonciers au gouvernement du Canada, à la suite d’une décision de la Cour suprême rendue en avril. La société fédérale a dû payer quelque 15 M$ en taxes municipales. À cela s’est ajouté un montant de 12 M$ pour la période de 2004 à 2008. En réaction à la hausse de sa nouvelle imposition, l’APM a réduit de 16 M$ la valeur de son terminal céréalier.

S’il n’avait pas eu à payer ces hausses d’impôt, le port aurait généré des profits de 6,3 M$ à partir d’un revenu d’exploitation de 84,2 millions. Les effets de la crise économique, dont les conséquences se sont poursuivies en 2009, semblent s’estomper. La direction du port a observé une reprise du trafic pour la première moitié de 2010. Quelque 12 millions de tonnes y ont été transigées au cours des six premiers de l’année, en hausse de 8 % par rapport à la même période l’an dernier. Cette croissance a été nourrie par le trafic des marchandises conteneurisées et du minerai de fer.

ÉVENTUELLE EXPANSION

L’APM a indiqué qu’elle envisage de prendre de l’expansion afin de répondre à la hausse du trafic de conteneurs. Un terminal à conteneurs pourrait être construit aux installations de Contrecoeur, dans le sud-est de la ville. Les activités devront cependant être maximisées avant que soit entreprise la construction, a avisé la direction.

Rappelons que le port est l’un des principaux moteurs économiques de la région montréalaise. Il engendre annuellement des revenus d’affaires d’environ 2 G$ et crée plus de 17 600 emplois directs et indirects.

Source : Radio-Canada