C’est la compagnie Geep Ecosys qui projette
l’établissement de la première usine du genre à Montréal. Le promoteur n’est
pas un nouveau venu du domaine, puisque Geep Ecosys est déjà sous-contrat avec
les éco-centres de Montréal pour la cueillette des résidus des technologies de
l’information et des communications. On entend par là les déchets que
représentent les ordinateurs, les téléphones cellulaires et les imprimantes.
Actuellement, le recyclage se fait en Ontario ou en Alberta.
La nouvelle
compagnie bénéficiera d’une conjoncture légale qui la favorisera, car le
gouvernement du Québec s’apprête à mettre en vigueur d’ici la fin de l’année
une loi qui obligera les entreprises à récupérer ce type de déchets. Les
dernières statistiques disponibles sur ce sujet révèlent que pour l’année 2006,
les québécois avaient produits 34 000 tonnes de déchets électroniques et que 53
% de ce volume a été déposé dans des sites d’enfouissements. Des 34 000 tonnes
initiales, seules 5 % ont fait l’objet de récupération et 23 %
réutilisées.
