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Au tour de l’ambulancier de tÉmoigner

Ghislain Larouche a assuré que l’intervention ambulancière s’est faite dans les règles de l’art et que le blessé a été conduit à l’hôpital le plus rapidement possible. Selon lui, Fredy Villanueva était conscient à son arrivée, bien que dans un état critique. Il répondait aux directives, mais n’était pas en mesure de parler. L’ambulancier a avoué qu’il était peu optimiste sur les chances de survie du jeune homme. Il avait reçu trois balles, dont une au thorax. Selon lui, ce n’était pas tant la quantité de sang perdu qui mettait sa vie en jeu, mais le fait qu’il n’avait pas de pouls radial.

UN DÉLAI NORMAL, SELON L’AMBULANCIER

Les avocats de la famille Villanueva cherchent à savoir si tout a été tenté pour le sauver. Environ 20 minutes se sont écoulées entre le moment où l’ambulance est arrivée et le moment où Fredy Villanueva a été transporté à l’hôpital. Pour Ghislain Larouche, il s’agit d’un délai normal, voire rapide. Il a raconté qu’il a fallu aux ambulanciers neuf minutes pour stabiliser le jeune homme, une minute pour le placer dans l’ambulance et dix autres minutes à l’intérieur du véhicule pour colmater les blessures.

Lors du témoignage, il a aussi été question d’une procédure qui implique qu’un policier doit monter à bord de l’ambulance dans certaines circonstances. Ghislain Larouche a expliqué que lorsque son collègue a jugé que l’ambulance était prête à partir, il a menacé de s’en aller si le policier ne les rejoignait pas immédiatement. Ghislain Larouche a ajouté que jamais les ambulanciers n’avaient été retardés par le policier, qui a obtempéré. Le coroner a aussi demandé à Ghislain Larouche de qualifier le travail des premiers répondants, les pompiers, qui ont donné les premiers soins à Fredy Villanueva. Il a répondu qu’ils avaient agi parfaitement avec les moyens limités dont ils disposaient.

Source : Radio-Canada