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Des milliers de personnes au grand… charivari 2010

Un événement qui a semblé beaucoup trop court au goût de plusieurs, alors que les questions d’actualité étaient épluchées de près. Pour cet événement coloré, on a pu
compter sur la participation de
centaines de personnes
provenant de six
arrondissements montréalais et d’une ville
invitée, Vaudreuil-Dorion, défilant sur divers thèmes comme le crédit, la
surconsommation, la différence, la marée noire ou encore l’échangeur Turcot… De grands noms de
l’humour comme Yvons Deschamps…

Pierre Légaré, André Sauvé et Serge Grenier,
entre autres, ont mis cette année leur grain de sel pour dénoncer à leur façon les travers de la société, en intervenant
cette fois non pas sur scène mais dans la rue. Pour chaque segment, on retrouvait
des gens costumés, masqués, qui marchaient et dansaient, des fanfares, bref une
belle animation qui n’aura duré que 30 minutes, bien remplies toutefois, alors
que le temps était idéal au centre-ville
de Montréal.

Pour le coup d’envoi de ce défilé, à 20 h 30, dans
l’ouest du centre-ville,
on a pu compter sur des gens du Carnaval de Bâle en Suisse, ayant inspiré Montréal, avec la
participation de ses « cliques », des gens qui se déguisent pour coller aux thèmes choisis,
où l’on se moque de tout
et de rien. Ainsi, le
tout premier segment représentait des politiciens tels le célèbre colonel
Kadhafi de la Libye et le
président de la Suisse. Après le défilé, les gens ont pu
continuer la fête en assistant à des prestations des humoristes sur la Place
des festivals, où se terminait le défilé.

C’est à cet endroit maintenant que
se trouvent une douzaine de
kiosques servant à faire rire et divertir dans le cadre du volet des Arts de la rue. Autrefois, le secteur
du Quartier latin plus à l’est servait de carrefour pour ce volet. Les gens qui veulent tremper dans
l’humour en plein air pourront se reprendre, car les activités se déroulent
encore toute la semaine, jusqu’à dimanche. L’idée du défilé du Grand Charivari
provient du spécialiste montréalais en design Frédéric Metz, originaire de la Suisse, qui a réussi à
convaincre le grand patron de
Juste pour rire, Gilbert Rozon, de
faire un défilé rassembleur comme le font les gens de Bâle, une tradition centenaire dans le pays neutre.