Afin
d’éviter que
les activités du port soient perturbées, la direction de l’Association a
décidé
de se prévaloir du droit qui lui est reconnu par le Code du travail et a
décrété aujourd’hui un lock-out à l’égard des quelques 850 employés
couverts
par le certificat d’accréditation détenu par le Syndicat des débardeurs
SCFP,
Section locale 375. L’enjeu est
la sécurité d’emploi et de revenu. Dans les conditions de marché que
nous
connaissons, l’Association ne peut plus accepter un écart aussi grand
entre les
heures travaillées pour lesquelles les débardeurs sont payés et les
heures non
travaillées,mais aussi pleinement rémunérées.
La direction
de l’AEM estime que cette décision n’est pas souhaitable, mais dans les
circonstances où les activités du port ont commencé à faire l’objet de
moyens
de pression préjudiciables à son fonctionnement, elle n’avait pas
d’autre choix
de prendre cette décision. En conséquence, toutes les activités des
terminaux
opérés par les membres de l’Association seront arrêtées à compter de 8
heures
le lundi 19 juillet, jusqu’à nouvel ordre.
L’activité
portuaire et la pérennité du port de Montréal sont des priorités et la
direction de l’Association des employeurs maritimes espère que la
situation
amènera les représentants des employés à faire face avec plus de
réalisme aux
enjeux auxquels l’industrie maritime est confrontée.
L’ASSOCIATION DES EMPLOYEURS MARITIMES
L’Association
des employeurs maritimes est une organisation à but non lucratif
comprenant des
entreprises membres œuvrant dans le domaine de la navigation. Les
membres de
l’Association incluent des propriétaires, des exploitants et des agents
de
navires ainsi que des entreprises d’arrimage et des opérateurs de
terminaux. Au
nom de ses membres, l’Association a le mandat de négocier et
d’administrer les
conventions collectives qui représentent plus de 1 450 débardeurs dans
les
ports de Hamilton, Toronto,
Montréal et Trois-Rivières/Bécancour.