Mais les gens qui déambulent sur la nouvelle place des Festivals vivent une atmosphère quand même différente de celles des dernières années, où les activités étaient concentrées sur diverses rues du Quartier latin, plus à l’est. Il sera intéressant de voir l’analyse des promoteurs de Juste pour rire lorsqu’ils feront la semaine prochaine, le bilan de la 28e édition du festival, qui se poursuit par ailleurs jusqu’à dimanche. Les festivaliers peuvent encore voir divers spectacles dont celui de l’homme-canon, à 20 h 15 chaque soir ou encore, toujours dans les airs, les spectacles des Argentins de « Voalà Project » ou des Belges avec le « Thetre Tol »; prouesses aériennes garanties, avec le ciel de Montréal comme arrière-scène.
Outre ces prestations, la troupe Air Company de France fait un malheur avec son spectacle ambulatoire, tout comme les célèbres Grosses têtes du Québec, des personnages géants. Également à 21 h chaque soir, Pink Cendrillon fait, en 45 minutes, la synthèse de numéros de Juste pour rire avec notamment Rose et Victor – la mascotte du Festival. Comme par les années passées, il y aura samedi, en fin d’après-midi, la célèbre parade des jumeaux. Du Québec, l’on comptera 399 paires de jumeaux et même 14 triplés. Six jumeaux proviendront de l’Ontario et trois des États-Unis. Des jumeaux d’autres continents ont aussi confirmé leur présence, ce qui fait que 427 « formations » défileront pour l’événement devenu une tradition, qui débutera à 16 heures. Le défilé commencera au coin de De Maisonneuve et McGill College, pour ensuite emprunter la rue Sainte-Catherine en direction ouest et passer à travers la place des Festivals. Il se terminera au coin des rues De Maisonneuve et Jeanne-Mance.
Ce carrefour du rire compte une douzaine de kiosques pour divertir les gens dans le cadre du volet des Arts de la rue.
