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L’immortalisation d’une lÉgende

Un film sur
Jacques Mesrine, véritable personnage mythique, charmeur et braqueur de
banques, à mi-chemin entre la brute et le héros. Jean-François Richet a flairé
la bonne occasion et il en résulte un film coup de poing, une coproduction
franco-québécoise, qui a eu beaucoup de succès en sol français (3 Césars). Mesrine, vu l’ampleur du personnage, est
un projet cinématographique en deux films : L’Instinct de mort et L’Ennemi public no 1, qui prennent
l’affiche respectivement les 13 et 27 août prochains. Ce qu’on apprécie : le
scénario d’Abdel Raouf Dafri, qui ne suscite aucune idéalisation du personnage.

Il nous avertit dès le départ qu’il ne prétend pas apporter la vérité sur
Jacques Mesrine, il laisse libre le spectateur de se forger sa propre
opinion. Au point de vue cinématographique, le film est extrêmement bien
réalisé. Les images sont recherchées et plusieurs angles apparaissent souvent
dans un même plan, en plus d’effets de miroir et de dédoublement intéressants. Bref,
c’est l’œuvre d’un grand! La performance de Vincent Cassel (Mesrine) est tout
simplement époustouflante, de même que celle de Gérard Depardieu (Guido). Roy Dupuis (Jean-Paul Mercier),
Gilbert Sicotte (le millionaire Deslaurirs) et Cécile de France (Jeanne Schneider) font aussi partie de la distribution. On attend
la suite avec impatience!

NOTE : 4/5