la vedette de ce film, dirigé par Jay Roach, soit le Néo-Zélandais
Jemaine Clement,
rendu célèbre par sa participation aux émissions de Flight Of The Conchords. Appelez cela la guerre des étoiles de l’improvisation. Inspiré du film français de 1998 Le Dîner de Cons (lui-même
adapté de la pièce éponyme indémodable de Francis Veber), ce long
métrage raconte l’histoire de Tim, un analyste financier
interprété par Rudd, qui cherche à obtenir une promotion à sa firme de
capital-investissement lorsque son arrogant patron lui suggère de marquer des points en amenant un invité à son
souper mensuel pour cons. Rudd trouve le candidat idéal en la personne de Barry, joué par Steve
Carell, un employé du ministère des Finances divorcé, à lunettes, avec
des dents, des cheveux et un coupe-vent
bleu problématiques. Il passe ses temps libres à reproduire des oeuvres d’art sur des
événements historiques avec des souris empaillées, tout en vivant des
expériences douloureuses.
À son crédit, Carell trouve l’équilibre
parfait permettant de faire de Barry un vainqueur, bien plus que ne
l’auraient imaginé Rudd et ses collègues. Et Rudd lui donne bien la
réplique en essayant de plaire à son patron.
PERLES COMIQUES
Le personnage de Clement, Kieran Vollard, est un artiste prétentieux qui
combine l’univers animal et humain dans ses photographies-choc, ses
vidéos et ses peintures. La philosophie hilarante qu’il débite
involontairement le rend d’autant plus savoureux. Il y a donc dans ce film une abondance de perles comiques. En outre, il
faudrait applaudir Roach pour le choix de la distribution, plusieurs
acteurs venant de l’autre côté de l’océan comme
Lucy Punch et David Walliams.
Source : Canoë