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Une foule survoltÉe pour mccartney

Après les salutations d’usage en français et en anglais, McCartney, qui revenait à Montréal après une absence de plus de 20 ans, a tenu à interpréter cette chanson importante en ouverture, car elle a été le premier grand succès de Wings, groupe qu’il a formé avec sa femme Linda McCartney après deux albums en solo, suivant la disparition des Beatles. Puis, après Jet, aussi faite avec Wings, les spectateurs ont plongé encore plus loin dans leurs souvenirs en entendant All my Loving, première chanson des Beatles à être interprétée.

La table était mise pour une belle soirée de retrouvailles, dans un atmosphère « Beatles », sous les cris et applaudissements des 17 000 spectateurs réunis, dont la majorité aux cheveux gris. Outre la mise en place de l’une des plus imposantes scènes au Centre Bell, trois écrans géants étaient installés dans l’enceinte. Parmi les autres titres au menu de la soirée, on notait les classiques Drive My Car, Let ‘Em In, My Love, Something, Band On The Run, Paperback Writer, Let It Be, et Hey Jude, entre autres.

McCartney a par ailleurs apporté une petite touche francophone à son spectacle en ajoutant, à mi-chemin de sa prestation, la ballade Michelle, non prévue à l’origine. En rappel – pour les deux prévus en fait – McCartney devait entonner six autres de ses succès, dont Lady Madonna, Get Back, Yesterday, de même que Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band et The End, en réserve pour terminer la prestation. Comme prévu, McCartney est intervenu à plusieurs reprises en français comme il l’avait fait lors de son passage remarqué sur les Plaines d’Abraham à Québec à l’été 2008.

Le spectacle sans entracte de jeudi soir à Montréal devait durer environ 2 h 45. La légende vivante s’est pointée au Centre Bell à 16 h 45, saluant de nombreux admirateurs, dont des jeunes qui voulaient le voir de près. Certains attendaient devant la porte d’entrée du garage principal depuis quatre heures pour voir l’artiste, qui a pris le temps de signer plusieurs autographes. Ses tests de son ont eu lieu un peu plus tard que prévu. Paul McCartney était arrivé de New York en début d’après-midi, par jet privé. Plus tôt, on a pu compter 20 gros camions remplis d’équipement pour le spectacle, qui monopolisait aussi 150 techniciens, dont 75 du clan McCartney.

La direction du groupe evenko, promoteur d’événements, ne cachait pas sa satisfaction d’avoir réussi à faire venir la star internationale, permettant ainsi aux gens de pouvoir vivre des moments « historiques ». Evenko avait fait passer une annonce dans des médias afin de remercier la gérance de McCartney, en soulignant que « 17 000 personnes vont chanter à l’unisson Paul, We love you, yeah, yeah yeah ». Seulement un spectacle était prévu dans la métropole québécoise, mais evenko avait fait des démarches, en vain, pour une deuxième représentation.

Paul McCartney livrera pourtant deux prestations à Philadelphie et deux autres à Pittsburgh la semaine prochaine pour la fin de sa tournée nord-américaine « Up and Coming », qui a commencé à la fin mars.