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Marc parent enchantÉ des appuis

Après avoir reçu l’appui du maire Gérald Tremblay, c’était au tour de la Commission de la sécurité publique, vendredi, de recommander la nomination de Marc Parent comme nouveau chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). « Je suis très honoré et je remercie le maire pour sa confiance. Je suis
aussi heureux d’être appuyé par le syndicat des policiers. Ça m’apporte
une bonne énergie », a brièvement déclaré M. Parent tout juste avant une
rencontre à huit clos. Au sortir de la réunion, la Commission a confirmé qu’elle appuierait
elle aussi la candidature de M. Parent plutôt que celle de Jean-Guy
Gagnon, l’autre candidat finaliste.

D’autres étapes

Si l’assermentation de Marc Parent est prévue pour le 13 septembre, d’autres étapes doivent être franchies d’ici là.
Lundi, le conseil municipal se prononcera sur la question, alors que le conseil d’agglomération formulera sa proposition jeudi. Toutes ces recommandations seront par la suite transmises au ministère
de la Sécurité publique, qui procédera à la nomination officielle en
septembre. Rappelons que Marc Parent, 46 ans, est à l’emploi du SPVM depuis 26 ans.
Il a occupé plusieurs postes d’importance, dont celui du chef d’équipe
du groupe tactique d’intervention (GTI).

Francoeur surpris

Le président de la Fraternité des policiers, Yves Francoeur, s’est dit surpris, mais satisfait du choix de Marc Parent. « On est heureux que le maire de Montréal reconnaisse que le service de
police avait besoin d’un changement, a-t-il dit en entrevue. Je pense
que l’ancienne direction de M. Yvan Delorme et M. Jean-Guy Gagnon avait
une recette qui, avec le temps, n’était plus bonne ». M. Francoeur espère que l’arrivée de Marc Parent permettra d’effectuer
plusieurs changements. « On espère que M. Parent va rediriger le Service
de police sur sa principale mission et non pas sur le fait d’amener des
revenus à l’Hôtel de Ville, a-t-il soutenu. On a besoin de mettre plus
de ressources aux enquêtes et de donner plus de ressources aux policiers
pour combattre la criminalité et les groupes criminels ».

Le patron de la Fraternité, qui n’endossait officiellement aucun
candidat, en a profité pour servir une mise en garde au maire. « Le
Service de police souffre d’un sous-financement chronique, a-t-il dit.
M. Parent pourra avoir les meilleures idées du monde, si le maire ne lui
donne pas les moyens d’atteindre ses objectifs, cela ne sera pas
facile ». Selon M. Francoeur, Marc Parent aura beaucoup de pain sur la planche
pour faire disparaître la démotivation et le désengagement qui, selon
lui, règnent présentement chez les policiers et les employés civils du
SPVM.

Source : Canoë