Wally, quant à lui, est analyste financier. Amusant et un peu timbré, ce
dernier fait toujours rire Kassie aux éclats. Nul doute, ces deux-là
devraient former un couple, mais hélas, ils ne sont que bons amis. Les deux personnages, dans une succession de chassés-croisés, se
dirigent inévitablement vers un dénouement heureux… et somme toute
prévisible. On y retrouve donc la copine un peu nouille de Kassie (Juliette Lewis),
l’ami cynique de Wally (Jeff Goldblum), et bien sûr, le rival de service
(Patrick Wilson), sur qui Kassie jettera son
dévolu.
Comme vu dans la bande-annonce, Kassie en a assez des déceptions
amoureuses, et décide de recourir à l’insémination artificielle afin
d’avoir un enfant. Elle organise même une fête où ses amies feront
connaissance avec le généreux donateur (Patrick Wilson). Wally, abominablement ivre, renverse accidentellement un contenant
renfermant le précieux liquide. Hébété, il s’empresse alors de réparer
les pots cassés en remplaçant lui-même la substance, avec l’aide d’une
couverture de magazine à potins.
GRANDE COMPLICITÉ
Cependant, n’ayez nulle crainte : cette scène navrante vous est épargnée
par le lubrifiant qu’on a enduit sur les lentilles de la caméra. Six
ans plus tard, Kassie, qui s’était exilée au Minnesota, revient en ville
avec un petit garçon hypersensible à la mine très sérieuse (Thomas
Robinson). Éprise de Roland, le donateur usurpé, Kassie est toutefois surprise de
la complicité qui se développe entre Sebastian, son rejeton au
tempérament
antisocial, et Wally. En effet, ces derniers se complètent admirablement bien à l’écran.
Quelle chimie! On pardonne presque à Wally son geste impardonnable. Un
tel jeu rachète tout, même le scénario du film.
Source : Canoë
