Je m’imaginais me prélasser sur ce magnifique site en sirotant un élixir bien frais accompagné d’un repas inspiré. Nous avions choisi une date pour ce
lunch tant attendu en prenant la chance que le soleil soit ou non au
programme. À notre arrivée, il faisait
gris et il y avait des gouttelettes résiduelles de la bordée du matin. C’était plutôt frais sous le chapiteau d’entrée
de jeu mais quand le soleil s’est manifesté, il faisait plutôt chaud et il
manquait de circulation d’air. L’allure
de cette terrasse était décevante et pas aussi léchée que ce à quoi je
m’attendais.
Derrière moi, il y avait un
chariot de service non utilisé qui abritait quelques résidus de quincaillerie
pour le chapiteau, avec une chaise brisée à ses côtés. Par terre, il y avait du gravier qui
assombrissait et détournait le regard du charme potentiel de l’emplacement. Les chaises, par contre, malgré leur
apparence de raideur, étaient relativement confortables. Le jardin peut recevoir environ 50 convives à
la fois et il y a un bon ratio de personnel pour voir aux besoins de la
clientèle. L’équipe est agréable et bien
informée sur la composition de la carte et des vins au menu, mais sans
plus.
Je me souviens avoir remarqué sur le
menu de la terrasse de l’été dernier des croisements avec le menu du soir, mais
ce n’est pas le cas pour le menu actuel.
Dommage, car j’ai un sérieux faible pour le risotto au cochonnet! Alors, nous voici confortablement installés
pour notre lunch tant désiré et nous consultons le menu en sirotant un verre de
Malvasia frais sur des notes minérales, parfait en apéro. Au menu, nous avons opté pour des plats
différents en entrée et en repas principal.
Le spécial de la journée était un porcelet du Québec servi sur des
panais avec cerises et mon mari a choisi les spatzels aux pleurotes.
En entrée, nous avons essayé le tartare de
thon, ainsi que le crabe de roche avec pommes et céleri et du wasabi, mais le
manque de punch au niveau du goût me laisse perplexe sur la présence du
wasabi. Le tartare de thon était bien
présenté et la composition classique.
Les spatzels, quoique bien exécutés, manquaient de saveur en plat, le
beurre étant la composante principale.
Ma grande déception fût le porcelet du Québec. Dans un décor « al fresco », mes
attentes allaient plutôt vers une viande tendre et filamenteuse comme si elle
avait été braisée lentement sur un feu à ciel ouvert. L’assiette qui m’a été présentée contenait
deux pièces de longe bien grillées, goûteuses sans être très tendre. Le panais placé sous les tranches de viande
avait la consistance d’un hachis et les cerises complémentaient bien le tout.
temps et d’intérêt pour la carte. En
résumé, expérience qui n’a pas comblé mes attentes possiblement démesurées,
mais je me suis basée sur les commentaires et le marketing entourant cette activité
estivale pour le Club. Le constat que
j’en fais, qui est souvent celui pour tout ce qui est resto/lunch un peu
surfait, est que cette destination se prête très bien à des lunchs business, si
je me fie à la faune présente cette journée-là, autant pour l’ambiance que pour
les prix.
Jusqu’à la prochaine, mangez bien!
Ma cote : 3 / $$$
Tripant : quand on a du temps pour se prélasser par une belle journée d’été
Moche : manque de raffinement autant au niveau de l’esthétique de l’emplacement qu’à la profondeur des saveurs
Ma classification est basée sur un regroupement d’éléments : qualité de
la nourriture, goût, présentation, ambiance, service, sélection de vins
et le rapport qualité/prix.
1 Mauvaise expérience
2 Des croûtes à manger
3 Un certain potentiel
4 Vous avez réussi à m’impressionner
5 Expérience inespérée
$ petit prix
$$ abordable
$$$ faut planifier le budget
$$$$ occasions
Le Club Chasse et Pêche
423, rue St-Claude
Montréal (Québec)
Tél.
: 514 861-1112
Les opinions
exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement
celles de
lametropole.com.
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