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Entre gangster et rÉvolutionnaire

Après toutes ses évasions spectaculaires, ses vols
impressionnants et ses méthodes particulières pour esquiver la justice, les
médias finissent par proclamer Jacques Mesrine « l’ennemi public no 1 ». Le
criminel ne pourrait être plus fier… Alors que dans le premier volet
transparaissait encore un soupçon de naïveté chez le personnage de Mesrine, il
a gardé son sens de l’humour, mais est maintenant présenté comme un être
insensible, égoïste et avide de célébrité. On nous présente un Mesrine qui se
joue des gens, des médias, mais qui ne peut exister qu’à travers leurs paroles,
leurs écrits…

Le focus du film est centré uniquement sur le personnage
principal. Dommage! On aurait aimé en savoir davantage sur celle qui
partagea la fin de sa vie Sylvia (Ludivine Sagnier) et François Besse (Mathieu
Amalric)… Mais Vincent Cassel (Mesrine) est encore une fois au top! Il y
a de très belles scènes comme celle de l’entrevue avec la journaliste où il
appréhende sa mort prochaine. 
« La mort, c’est rien pour celui qui a su vivre! » La
conclusion est aussi bouleversante et saisissante. Bref, le deuxième volet
vient boucler la boucle sur un personnage fascinant, riche et complexe, le
grand gangster des années 60-70!

NOTE : 3,5/5

EN SALLE DEPUIS LE 27 AOÛT

Critique de Mesrine: L’instinct de mort