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Vive la reine !

On se porte à sa défense, car l’Australie veut s’en débarrasser et nous autres depuis longtemps. Dommage, car au contraire c’est tout un exemple à suivre. Je partage avec vous une chose. S’il est vrai que le symbole monarchiste a fait son temps, la femme mérite toute notre considération. Et je vais détailler pourquoi, en comparaison de ce qu’elle fait et ce que nous faisons à la place. Vous verrez qui des deux mérite le plus d’estime.

Elle : Octogénaire avancée qu’elle est, elle est capable de demeurer trois heures debout, le sourire scotché aux lèvres, à regarder passer des parades.
Nous : Vite une chaise, mes jambes ne me supportent plus.

Elle : Surveille son alimentation. Jamais de plats en sauce qui revole sur sa robe. De préférence des plats légers.
Nous : C’est quoi le numéro du Poulet Frit Kentucky?

Elle : Connaît la mécanique d’une voiture. A déjà réparée des jeep en panne.
Nous : J’ai ma carte de CAA. Vite la remorqueuse.

Elle : S’est offerte à payer des impôts pour faire sa part.
Nous : Combien on peut arriver à cacher au Revenu?

Elle : Marche devant, son mari derrière.
Nous : Seul point de ressemblance chez nous et depuis longtemps.

Elle : Beau temps, mauvais temps elle se lève d’un bond pour entreprendre sa journée.
Nous : On peut-tu avancer le cadran d’une demi-heure?

Elle : Tolérante comme personne, elle a même accepté les oreilles de son fils Charles.
Nous : Courir vite chez un chirurgien-plasticien.

Elle : Jeune elle était une véritable beauté qui a accepté de vieillir et qui ne pense pas à la retraite.
Nous : On s’examine les ridules chaque matin et on trouve le temps long avant d’arriver à 65 ans.

Elle : Quand le château de Windsor a pris feu, elle s’est mise en ligne pour aider à sortir meubles et tableaux.
Nous : On ne reste pas sur place en cas d’incendie. On couche à l’hôtel, puis on appelle les assurances le lendemain, voir jusqu’à combien on est indemnisé. Et si on n’a pas d’assurance, on s’équipe à Jeunesse au Soleil.

Elle : À l’Halloween, elle ne donne pas de bonbons.
Nous : On y participe comme une corvée annuelle et on maudit les bonbons que nos enfants mangeront, car c’est le passeport pour le dentiste.

Elle : Ne parle jamais pour rien dire. Sinon, sur un ton de petite fille : « Oh! Yes? »
Nous : On achale Mongrain, Claude Poirier, Dominique Bertrand. On ne sait plus à qui se confier.

Elle : Un sacré beau vieux à la maison qui se tient droit comme un chêne et qui a encore l’œil coquin.
Nous : Pouvez-vous en dire autant chez vous?

Elle : Fidèle à sa garde-robe.
Nous : Le casse-tête journalier. Quoi se mettre aujourd’hui? Et on veut toujours changer de look, en instable que nous sommes.

Elle : Ne vient que rarement au Canada.
Nous : On s’y rend rarement aussi.

Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de lametropole.com





Je partage avec
vous une chose. S’il est vrai que le symbole monarchiste a fait son temps, la
femme mérite toute notre considération. Et je vais détailler pourquoi, en
comparaison de ce qu’elle fait et ce que nous faisons à la place. Vous verrez
qui des deux mérite le plus d’estime.

Elle : Octogénaire
avancée qu’elle est, elle est capable de demeurer trois heures debout, le
sourire scotché aux lèvres, à regarder passer des parades.

Nous : Vite une
chaise, mes jambes ne me supportent plus.

Elle : Surveille son
alimentation. Jamais de plats en sauce qui revole sur sa robe. De préférence
des plats légers.

Nous : C’est quoi
le numéro du Poulet Frit Kentucky?

Elle : Connaît la
mécanique d’une voiture. A déjà réparée des jeep en panne.

Nous : J’ai ma
carte de CAA. Vite la remorqueuse.

Elle : S’est offerte à
payer des impôts pour faire sa part.

Nous : Combien on
peut arriver à cacher au Revenu?

Elle : Marche
devant, son mari derrière.

Nous : Seul point
de ressemblance chez nous et depuis longtemps.

Elle : Beau
temps, mauvais temps elle se lève d’un bond pour entreprendre sa journée.

Nous : On peut-tu
avancer le cadran d’une demi-heure?

Elle : Tolérante
comme personne, elle a même accepté les oreilles de son fils Charles.

Nous : Courir vite chez
un chirurgien-plasticien.

Elle : Jeune elle était
une véritable beauté qui a accepté de vieillir et qui ne pense pas à la
retraite.

Nous : On
s’examine les ridules chaque matin et on trouve le temps long avant d’arriver à
65 ans.

Elle : Quand le château
de Windsor a pris feu, elle s’est mise en ligne pour aider à sortir meubles et
tableaux.

Nous : On ne
reste pas sur place en cas d’incendie. On couche à l’hôtel, puis on appelle les
assurances le lendemain, voir jusqu’à combien on est indemnisé. Et si on n’a
pas d’assurance, on s’équipe à Jeunesse au Soleil.

Elle : À
l’Halloween, elle ne donne pas de bonbons.

Nous : On y participe
comme une corvée annuelle et on maudit les bonbons que nos enfants mangeront,
car c’est le passeport pour le dentiste.

Elle : Ne parle
jamais pour rien dire. Sinon, sur un ton de petite fille : « Oh! Yes? »

Nous : On achale
Mongrain, Claude Poirier, Dominique Bertrand. On ne sait plus à qui se confier.

Elle : Un sacré
beau vieux à la maison qui se tient droit comme un chêne et qui a encore l’œil
coquin.

Nous :
Pouvez-vous en dire autant chez vous?

Elle : Fidèle à sa
garde-robe.

Nous : Le
casse-tête journalier. Quoi se mettre aujourd’hui? Et on veut toujours changer
de look, en instable que nous sommes.

Elle : Ne vient
que rarement au Canada.

Nous : On s’y rend
rarement aussi.

 

Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et
ne reflètent pas nécessairement celles de lametropole.com