Les rares fois que j’y prête attention, j’ai
l’impression de suivre une chicane de ruelle. Non pas une bataille de « rough
and tough » avec poings et yeux-au-beurre-noir, mais plutôt une complainte
geignarde de ti-culs sortant à peine des jupes maternelles et pleurnichant
outre mesure pour qu’on leur rende leurs GI Joe… La commission Bastarache? C’est un peu comme un
bruit de réfrigérateur. Un bruit que l’on n’entend plus à force d’être constant
et anodin. Si pour un bref instant j’y tends l’œil ou l’oreille, je me désole de
constater, encore une fois, une autre belle bêtise politique.
J’exaspère de
voir qu’on se plait, encore une fois, à dilapider le trésor public pour se payer
une interminable bataille de coqs, bling-bling en prime. La commission Bastarache? Bel endormitoire! Quel
gouffre béant! À constater ce formidable
gaspillage de ressources et de mots, je me demande parfois si le Québec se
destine à devenir la Mecque du potinage. Un temple voué au culte du c’est-pas-moi-c’est-l’autre. Mais où donc sont nos politiciens
responsables quand on en a besoin…
Pour clore, je cite mon ami Jacques Ouimette qui
a récemment fait mouche sur son profil Facebook en inscrivant : « Après le
départ de Claude Béchard, la chicane d’ados entre Charest et Bellemare s’avère
vraiment très futile, une perte de temps, d’argent et d’énergie. Si tous ces
efforts inutiles et vains pouvaient être dédiés à créer un vrai projet de
société, on pourrait vraiment être surpris des résultats ».
APARTÉ –
GRIFFINTOWN, LA SUITE À SUIVRE
@ Marie-Claude Lortie qui signe « L’ordinaire
pas cher » dans La Presse du mercredi 8 septembre : Ne lâchez pas
prise! Ce dossier est trop important. J’ose douter que la majorité des
montréalais urbains ne veulent pas d’un Laval à Montréal! Mais où donc est Gaudi quand on en a besoin…
UNE EX-JUGE EN CHEF CRAINT
POUR L’IMAGE…
