Il a affirmé « avoir eu l’occasion récemment de parler avec la présidente de la CSN, Mme Carbonneau, pour justement faire en sorte de pouvoir en arriver à un règlement le plus tôt possible ». Tout en qualifiant cet appel téléphonique de « geste peu banal », Mme Carbonneau a mentionné ne pas connaître la teneur de cette proposition et qu’il fallait « laisser les parties travailler ». Elle a soutenu qu’en 20 mois de conflit, les parties n’avaient « pas abusé de la négociation ».
Ces développements « sont positifs, mais il ne faut pas partir en orbite, a-t-elle averti. Je ne peux pas du tout donner un pronostic sur l’issue des travaux. » « Ce n’est pas un geste banal que de recevoir un tel appel et d’entendre de la bouche de Pierre Karl Péladeau qu’il souhaite un règlement, a-t-elle ajouté. Ma foi, c’est plutôt positif que Quebecor se commette en déposant une proposition. C’est intéressant. C’est un pas de plus. » Le 9 août, le gouvernement du Québec avait désigné un médiateur spécial dans le conflit qui oppose Quebecor à ses syndiqués du Journal de Montréal. Le lock-out imposé aux 253 employés du Journal de Montréal a été décrété le 24 janvier 2009.