grandes réalisations se multiplient. Avec le BELL
Lightbox, cinémathèque grand format dévoilée à temps pour le TIFF (Toronto International Film Festival), le
ROM (Royal Ontario Museum) d’une
architecture étonnante,
des gratte-ciels signés Trump, Ritz et cie et ses
festivals internationaux convoités par de grands noms, Toronto démontre
clairement qu’elle mérite son titre de Ville Reine. Celle-ci prend de tels
devants en matière de développement urbain qu’elle laisse Montréal, jadis
détentrice du titre de métropole canadienne, loin derrière à mordre la
poussière.
Et il n’y a pas que Toronto… Edmonton saute
dans l’arène. Oui, j’ai bien écrit EDMONTON. On dira ce qu’on voudra de l’albertaine,
mais elle se développe à une vitesse fulgurante (« Edmonton,
la ville qui fait boom »). Non
seulement une jeune faune de professionnels s’urbanise-t-elle en s’installant
au centre-ville, mais la culture emboîte le pas. Le nouvel Art Gallery of Alberta y trône désormais avec
une architecture audacieuse. Oui, j’ai bien écrit AUDACIEUSE. Une audace qui n’a
rien à envier au Guggenheim de
Bilbao. Montréal est-elle en train de se faire clencher aussi par les
cowboys de l’Ouest?
APARTÉ –
Re-Griffintown
Si EDMONTON est capable de vision audacieuse,
pourquoi alors Montréal s’entête-t-elle à favoriser l’ordinaire. L’argument du
« c’est moins cher » ne tient pas la route. Ce n’est pas parce que
c’est créatif, innovateur ou audacieux que ça coûte nécessairement plus cher! De
grâce, évitons les Walmart au centre-ville!