Si, au Québec, la faveur critique embrasse depuis longtemps la musique
de Karkwa et la qualité de la voix de Louis-Jean Cormier, le groupe n’a
pas encore atteint ce statut au Canada. Du côté de Radio Radio, l’autre groupe francophone en nomination cette
année pour le prix Polaris, son style rap mêlant un son radiophonique à
une production sans faille pourrait gagner les faveurs de certains
membres du jury. Les deux artistes francophones ont promis de donner à l’autre 5 000 $
s’ils sont déclarés vainqueurs de la bourse de 20 000 $ associée au
prix.
de Karkwa et la qualité de la voix de Louis-Jean Cormier, le groupe n’a
pas encore atteint ce statut au Canada. Du côté de Radio Radio, l’autre groupe francophone en nomination cette
année pour le prix Polaris, son style rap mêlant un son radiophonique à
une production sans faille pourrait gagner les faveurs de certains
membres du jury. Les deux artistes francophones ont promis de donner à l’autre 5 000 $
s’ils sont déclarés vainqueurs de la bourse de 20 000 $ associée au
prix.
Stéphane Bergeron, le batteur de Karkwa qui rejoint à l’occasion Radio
Radio sur scène, espère que l’on prendra surtout en considération le
côté artistique des albums des artistes en nomination. « C’est à propos de l’album et ça n’a rien à voir avec la langue, le
style, la carrière et surtout pas les ventes. J’espère que nous ne
sommes pas considérés comme le mouton noir de cette liste. Je pense que
le jury du prix Polaris peut effacer les barrières linguistiques et
laisser le meilleur enregistrement gagner parce que c’est vraiment pour
la musique », a expliqué le musicien. Le gala du prix Polaris aura lieu lundi à Toronto.
Source : Canoë