Les problèmes avec le deuxième épisode de Dubois en réalité ont
commencé la semaine dernière, selon la direction de V. « On nous a présenté l’épisode 2 et on l’a refusé », explique Tim
Ringuette, porte-parole de V. « On a demandé à la production de
retravailler l’épisode, ce qui a été fait durant le weekend ». Selon
lui, l’épisode en question n’était « pas assez divertissant ». La nouvelle version a été acceptée par le diffuseur, mais refusée par
Claude Dubois. Le chanteur a finalement décidé hier de porter l’affaire devant les
tribunaux.
Une heure avant la diffusion de l’émission hier soir, un juge de la
Cour supérieure a tranché en faveur de Claude Dubois et de sa compagne
Crystal Miller. La direction de V a avisé les téléspectateurs en faisant défiler un
message en bas de l’écran : « Suite à une requête déposée par Claude
Dubois et son épouse Crystal Miller, la Cour supérieure du Québec a émis
une injonction interdisant la diffusion de l’émission Dubois en
réalité de ce soir. Nous nous excusons de ce changement exceptionnel
de dernière minute à la grille-horaire ».
Les relations entre Claude Dubois et le diffuseur ne sont de toute
évidence pas au beau fixe. « Ce n’est pas Monsieur Dubois qui viendra dicter ce que nous
diffuserons sur nos ondes », a martelé Maxime Rémillard, le coprésident
et chef de la direction de V, dans un communiqué émis en soirée. « Nous avons respecté le contrat qui stipule un droit de regard et non
un contrôle absolu sur le produit fini. D’ailleurs, le juge n’a pas
voulu statuer sur la portée exacte d’un droit de regard », a-t-il
précisé.
Jointe par le Journal, Crystal Miller s’est dite déçue, comme
Claude Dubois, de la tournure des événements. « Ils doivent nous respecter, c’est notre réputation qui est en jeu.
Dans ce docu-feuilleton-là, qui est notre projet, on n’est pas là pour
gagner une maison comme dans Occupation Double et notre couple ne
se séparera pas à la fin. Ils doivent nous respecter ». Selon elle, l’émission avait été complètement transformée et on y
entendait le chanteur blasphémer, sans que la production n’ait ajouté de
« bips » sonores.
Les images de Johanne Blouin, qui a participé au tournage, avaient
aussi été coupées au montage final. « On parle de quelques sacres, ce qui n’est rien en télévision, » estime
Tim Ringuette. « On a sacré dans Bienvenue aux dames, et on a entendu sacrer
aux Gémeaux dimanche. Je ne pense pas que ce soit trois sacres qui
changent quelque chose ».
Maintenant, qu’en sera-t-il de l’avenir de la téléréalité à V? « On
vient de passer une grosse tempête. On verra pour la suite des choses
avec le producteur et Monsieur Dubois », indique le porte-parole de V. En entrevue au Journal il y a quelques jours, Claude Dubois
annonçait déjà ses couleurs. « Dès le début de ce projet, j’ai signé un contrat où j’ai un droit de
regard total sur le contenu. Je veux savoir ce qu’ils ont fait de nous.
Jusqu’où vont-ils? Je ne veux pas être trahi. C’est clair. La première
émission, ce fut un peu le choc. Trop sensationnaliste à mon goût. J’ai
laissé passer pour la première, mais ça n’arrivera plus par la suite.
J’ai mis des normes dès le départ et ils sont dans l’obligation de les
respecter », disait-il, en précisant redouter le montage.
Source : Canoë
LES CRITIQUES ? DUBOIS S’EN FOUT !
