Il aurait été possible de faire une simple commission parlementaire, des députés sont élus pour faire ça. J’espère que monsieur Bastarache, qui nous coûte très cher, éliminera l’arbitraire politique dans le processus de nomination des juges pour protéger leur crédibilité ». Concernant la disquette déposée plus tôt en preuve à la commission par son épouse, Bellemare a affirmé : « Jean Charest ne se souvenait pas, moi je me souvenais; maintenant, on a l’agenda pour le prouver ».
Continuant à démentir les allégations du premier ministre, Marc Bellemare a affirmé ne pas vouloir de contrinterrogatoire. « Tout ce qui s’est passé d’irrégulier durant la commission fera l’objet d’une enquête durant la poursuite au civil ». Par ailleurs, Marc Bellemare continue à qualifier d’irresponsable la décision de Jean Charest de le poursuivre. « C’est inacceptable, dans une démocratie, de poursuivre quelqu’un parce que ce qu’il dit ne fait pas notre affaire. C’est beaucoup de ressources et d’argent des contribuables dépensées ». Questionné par l’animateur à savoir s’il s’agissait d’une vendetta, Marc Bellemare a répondu : « Si j’avais voulu me venger, je l’aurais fait alors que son gouvernement était minoritaire, ça l’aurait tué [son gouvernement] ».
Revenant sur les plaidoyers de ses anciens collègues Jacques Tétreault et Michel Gagnon, qui l’ont contredit en commission, il a dit : « Je pense qu’ils n’ont pas dit la vérité. Ces gens sont très près de Jean Charest. Je pensais qu’ils allaient être intègres malgré tout; j’ai été déçu ». Effectuant un retour sur sa carrière politique, Bellemare a déclaré, « je n’étais pas en politique pour faire une carrière politique. J’avais un but précis, modifier le no-fault. Je n’ai jamais pu le faire ». Il a continué à nier l’allégation selon laquelle son parti Vision Québec aurait demandé l’aide de Franco Fava lors de l’élection municipale.