Il pourrait être très attrayant, ce square
parsemé de nombreux beaux arbres et où les écureuils batifolent. Mais ce qui
vient assombrir le portrait, ce sont ces nombreux itinérants et drogués, pour
la majorité des Inuits. Dès que vous arrivez à l’édicule de la station de métro
Atwater, juste avant de sortir, le visiteur est pris à la gorge par une odeur
âcre de renfermé. Le coin est souvent très sale. C’est le club social des
Inuits, qui s’y rassemblent pour cuver leur robine. Contrairement aux
itinérants qui hantent le Village et harponnent le passant pour mendier des
sous, les Inuits font leur petite affaire entre eux.
C’est une microsociété où
la violence règne. Chaque jour, nous sommes pris à témoins d’engueulades musclées
qui se répandent haut et fort dans tout le parc. La police est très souvent
appelée à calmer le jeu. Mais non y mettre de l’ordre. Là comme partout ailleurs,
elle a démissionné devant la tâche colossale. Si, en 1970, on a proclamé la loi
de mesures de guerre on devrait, quarante ans plus tard, proclamer la loi des
mesures de civilité et embarquer tous ceux qui traînent dans les rues.
DES COLONIES DE RÉÉDUCATION
D’abord, il faudrait retirer à tous ces gens
leur aide sociale. Ce chèque ne leur sert qu’à se procurer drogues et boissons.
Je suggère la construction d’immenses colonies de rééducation pour remettre sur
les rails ces asociaux. Ceux qui sont gravement malades mentalement pourraient
être remis dans des hôpitaux psychiatriques. Les autres seraient donc dirigés
dans des colonies de rééducation. Ils seraient soumis à une discipline
rigoureuse et avec des horaires très structurés où on leur ferait l’apprentissage
de métiers divers. Il n’y aurait en aucune façon de moments de relâchement. Je
n’ai pas de temps de séjour en tête, mais certainement pas de retour à la
société sans avoir complété un deux ans en rééducation. Sevrage, bonne
alimentation, travail profitable à la société, d’abord pour eux-mêmes, et du
sommeil réparateur.
Je vais vous raconter une anecdote qui s’est
déroulée pas plus tard qu’hier soir. J’étais au guichet automatique d’une
succursale d’une caisse Desjardins. Il était aux environs de 20 heures. Pendant
que je pitonne sur le clavier en ruminant les opérations à faire, s’amène un
couple de pompons. Un maigrichon vulgaire comme deux, avec sa douce, une jeune
femme aussi moche que lui et qui doit avoir du mal à épeler le mot savon. Et
ces deux là de se mettre à parler fort. Dans un premier temps, je les ai invités
sur un ton courtois mais ferme, à baisser le ton car je n’arrivais plus à
penser. Et eux de m’ignorer et de poursuivre de plus belle. J’ai eu en guise de
réponse un gros « fuck bonhomme ».
Et avant de quitter les lieux, le
gars s’est mis à cracher sur l’écran du guichet… Un salaud. Et pire, ce couple
va se reproduire en procréant! Je vous le dis, Montréal est devenu ( un asile à
ciel ouvert. ) Et avant même la tenue d’une commission d’enquête sur la
construction, il faut et dans l’urgence, une commission d’enquête sur la
gestion de l’aide sociale. Trop de gens sont complices d’un système qui semble
faire l’affaire d’un peu trop de monde, à commencer par les médecins qui leur
signent des constats d’invalidité… permanente pour mieux leur administrer
ensuite des médicaments payés par Québec…c’est-à-dire vous et moi.
Je reviens au Square Cabot. C’est rendu
sinistre. Hier après-midi, un type vomissait son trop plein d’alcool et de
bile. Ailleurs, c’est une bouffée de « pot » qui vous saute au nez.
Une autre, complètement disjonctée, avait amené sa moulée et distribuait sa
manne aux centaines de pigeons accourus pour profiter du festin. Et elle de
tournoyer comme une folle en chantant. Ça n’a plus de bons sens. Et les gens
dits honnêtes passent furtivement à côté de ces êtres disgracieux en faisant
une moue de réprobation. Mais ça s’arrête là. Des lâches. Parc Émilie-Gamelin
ici, Square Cabot là et quelques autres endroits pour destroys, il est beau le Montréal sous l’ère Tremblay…
Les opinions exprimées sont celles de
l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de lametropole.com
Daniel Rolland