Sur fond musical de « I’m sorry » chanté par
Brenda Lee, on retrouve cette magnifique Marilyn enviée par les femmes, désirée
par les hommes, star flamboyante du cinéma mais dont la fragilité fait peine à
voir. Elle n’a pas connu son père et a été rejetée par sa mère, rien de mieux
pour la déséquilibrer. Elle cherchait par tous les moyens à se faire aimer.
Elle disait : « J’appartiens à ceux qui veulent me prendre », liste
sur laquelle figurent les frères Kennedy, John et Robert. Mariée au joueur de
baseball Joe DiMaggio puis ensuite à l’auteur Arthur Miller, ses unions
devenaient impossibles, car elle n’était pas celle que l’on croyait.
Réfugiée auprès du psychanalyste, elle lui confie ses
angoisses, son absence d’estime d’elle-même, sa terrifiante solitude. Mesurant
la détresse de sa patiente, le docteur Greenson a pressenti le danger mais n’a
pu l’éviter. Le cinéma, le sexe, la folie, la politique, la psychanalyse, on se
demande encore laquelle de ces hypothèses l’a emportée. À « Pour
l’Histoire/Marilyn, dernières séances », en deux parties, les dimanches 10
et 17 octobre, 20 h, à Télé-Québec.
