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Re/max trouve le marchÉ en bonne santÉ

Il serait malgré tout étonnant que les ventes du deuxième semestre de 2010 soient aussi élevées que celles enregistrées dans la deuxième moitié de 2009, révèle un rapport publié mardi. Selon Re/Max, le ralentissement de cet été était une conséquence de l’incertitude économique et non pas de la hausse des taux d’intérêt, du resserrement des règles de financement ou de la nouvelle taxe de vente harmonisée en Ontario et en Colombie-Britannique. Le réseau s’attend à une fin d’année plus vigoureuse, quoique moins spectaculaire que les derniers mois de 2009.

« Le marché de l’habitation a défié la logique en 2009. On a connu à la fois des hauts et des bas, a déclaré le vice-président exécutif de RE/MAX dans l’Ouest canadien, Elton Ash. « Les comparaisons sont difficiles à faire. Nous avons connu un bon premier trimestre en 2010, car l’activité de l’habitation pour la même période un an plus tôt était faible. Nous comparons maintenant le deuxième semestre de l’année à 2009, et nous ne sommes pas à la hauteur des attentes. Toutefois, globalement, le marché demeure sain », a-t-il ajouté.

Depuis le début de l’année, le nombre de transaction a chuté de 25 pour cent et les prix ont commencé à se stabiliser pour s’aligner avec la demande. Ils demeurent cependant élevés par rapport à leurs niveaux historiques. D’autre part, les propriétés de prestige ont continué à changer de main à un rythme accéléré tant dans les grands centres que dans les plus petites communautés. Les experts sont d’autant plus optimistes pour les derniers mois de l’année que ce domaine est habituellement le premier à « craquer sous la pression » quand l’économie va mal.

Re/Max s’attend à ce que les conditions de marché reviennent à la normale à mesure que l’économie prendra du mieux. Le rapport d’automne 2010 de RE/MAX sur les tendances du marché, Montréal est la seule grande ville où le contexte demeure favorable aux vendeurs. Depuis le début de l’année, quelque 31 209 maisons ont changé de propriétaire, une augmentation de 8 pour cent par rapport aux neuf premiers mois de 2009. Le prix moyen dans le Grand Montréal ne montre aucun signe d’abattement, avec des valeurs en hausse de 9 pour cent depuis le début de l’année pour atteindre 288 923 $ en 2010.

La plupart des autres marchés sont équilibrés, à l’exception de St-Jean-de-Terreneuve, de Kelowna (Colombie-Britannique) et de Calgary (Alberta) où les acheteurs sont avantagés.