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Un prix plafond pour l’essence

La solution soumise par l’Association québécoise des indépendants du pétrole vise à instaurer non seulement un prix plafond, mais aussi un prix plancher au prix de détail de l’essence. Ce prix serait ajusté chaque jour en fonction du coût d’acquisition du carburant. La suggestion de l’association, présentée jeudi lors d’une rencontre avec la presse à Montréal, a été soumise au gouvernement du Québec, qui l’étudiera, a rapporté lors d’une rencontre avec la presse la présidente-directrice générale de l’association, Sonia Marcotte.

La proposition de l’association diviserait le Québec en trois régions: Montréal, Québec central et régions éloignées, chacune ayant son prix minimum et son prix maximum à la pompe. Fait à noter, la notion de prix maximum existe déjà dans la loi québécoise. À Montréal par exemple, le prix minimum serait calculé ainsi: le prix du jour à la rampe de chargement, auquel on additionnerait le coût du transport ainsi que trois cents de marge minimum, plus les taxes. Et le prix maximum serait le prix minimum, auquel on additionnerait trois cents, plus les taxes.

Dans la région du Québec central, le prix minimum équivaudrait au prix à la rampe de chargement, auquel on additionnerait le coût du transport ainsi que quatre cents de marge, plus les taxes. Le prix maximum équivaudrait au prix minimum, majoré de trois cents, plus les taxes. Dans les régions de l’Abitibi, de la Côte-Nord, du Saguenay-Lac St-Jean, de la Gaspésie et du Bas Saint-Laurent, le même principe prévaudrait, mais à raison de cinq cents de marge, plutôt que trois ou quatre cents comme les autres régions.

L’association assure que sa proposition n’empêcherait pas la libre concurrence, même en encadrant de façon aussi serrée les prix. « Il va continuer à y en avoir de la concurrence, parce qu’il y a quand même un prix minimum, a dit Mme Marcotte. Et il y a un jeu entre le prix minimum et le prix maximum. Donc, il va continuer à y avoir de la concurrence. Mais il n’y aura pas de bond aussi important. On limite les bonds importants qui irritent le consommateur » Elle signale qu’un système similaire existe déjà dans les provinces atlantiques. Mme Marcotte fait aussi valoir qu’un tel système favoriserait la présence d’un nombre suffisant de stations-services dans les régions moins populeuses, en assurant aux détaillants une marge de profit suffisante.

L’association a même commandé un sondage Léger marketing pour vérifier si sa proposition recevait l’appui des Québécois. Et lorsque les sondeurs leur ont demandé s’ils seraient favorables à ce qu’une réglementation sur les prix de l’essence « empêche les hausses soudaines et importantes du prix de l’essence vendue à la pompe pour plutôt préconiser de faibles variations de prix qui suivent quotidiennement le coût d’acquisition de l’essence aux raffineries », 88 pour cent des répondants se sont dits favorables (réponses très favorables et plutôt favorables additionnées).

La proposition a également reçu l’approbation de l’Union des consommateurs. « Vendre la moitié du temps au prix coûtant et l’autre moitié du temps à des prix excessifs, c’est une situation qui ne profite ni aux détaillants ni aux consommateurs. À long terme, cela nuira au maintien d’une offre suffisante, surtout en région », a commenté Jean-François Blain, analyste en énergie à l’Union des consommateurs, par voie de communiqué.

AQUIP-PÉTROLE

Les détaillants indépendants
d’essence proposent une solution
qui permettrait d’éviter les écarts importants et subits de prix à la
pompe.

La solution soumise
par l’Association québécoise des indépendants du
pétrole vise à instaurer non seulement un prix plafond, mais aussi un
prix
plancher au prix de détail de l’essence. Ce prix serait ajusté chaque
jour en
fonction du coût d’acquisition du carburant.

La suggestion de
l’association, présentée jeudi lors d’une rencontre avec
la presse à Montréal, a été soumise au gouvernement du Québec, qui
l’étudiera, a rapporté lors d’une rencontre avec la presse la
présidente-directrice générale de l’association, Sonia Marcotte.

La proposition de
l’association diviserait le Québec en trois régions:
Montréal, Québec central et régions éloignées, chacune ayant son prix
minimum
et son prix maximum à la pompe. Fait à noter, la notion de prix maximum
existe déjà dans la loi québécoise.

À Montréal par
exemple, le prix minimum serait calculé ainsi: le prix du
jour à la rampe de chargement, auquel on additionnerait le coût du
transport
ainsi que trois cents de marge minimum, plus les taxes. Et le prix
maximum
serait le prix minimum, auquel on additionnerait trois cents, plus les
taxes.

Dans la région du
Québec central, le prix minimum équivaudrait au prix à
la rampe de chargement, auquel on additionnerait le coût du transport
ainsi
que quatre cents de marge, plus les taxes. Le prix maximum équivaudrait
au
prix minimum, majoré de trois cents, plus les taxes.

Dans les régions de
l’Abitibi, de la Côte-Nord, du Saguenay_Lac St-Jean,
de la Gaspésie et du Bas Saint-Laurent, le même principe prévaudrait,
mais à
raison de cinq cents de marge, plutôt que trois ou quatre cents comme
les
autres régions.

L’association
assure que sa proposition n’empêcherait pas la libre
concurrence, même en encadrant de façon aussi serrée les prix.

« Il va continuer à y
en avoir de la concurrence, parce qu’il y a quand
même un prix minimum, a dit Mme Marcotte. Et il y a un jeu entre le prix
minimum et le prix maximum. Donc, il va continuer à y avoir de la
concurrence. Mais il n’y aura pas de bond aussi important. On limite les
bonds importants qui irritent le consommateur. »

Elle signale qu’un
système similaire existe déjà dans les provinces
atlantiques.

Mme Marcotte fait
aussi valoir qu’un tel système favoriserait la présence
d’un nombre suffisant de stations-services dans les régions moins
populeuses,
en assurant aux détaillants une marge de profit suffisante.

L’association a
même commandé un sondage Léger marketing pour vérifier si
sa proposition recevait l’appui des Québécois.

Et lorsque les
sondeurs leur ont demandé s’ils seraient favorables à ce
qu’une réglementation sur les prix de l’essence « empêche les hausses
soudaines et importantes du prix de l’essence vendue à la pompe pour
plutôt
préconiser de faibles variations de prix qui suivent quotidiennement le
coût
d’acquisition de l’essence aux raffineries », 88 pour cent des répondants
se
sont dits favorables (réponses « très » favorables et « plutôt » favorables
additionnées).

La proposition a
également reçu l’approbation de l’Union des
consommateurs. « Vendre la moitié du temps au prix coûtant et l’autre
moitié
du temps à des prix excessifs, c’est une situation qui ne profite ni aux
détaillants ni aux consommateurs. À long terme, cela nuira au maintien
d’une
offre suffisante, surtout en région », a commenté Jean-François Blain,
analyste en énergie à l’Union des consommateurs, par voie de communiqué.