Nombreux aussi sont ceux qui comme en Angleterre, fatigués de faire la queue, partent ailleurs pour se faire enfin opérer, parfois simplement en traversant La Manche pour aller en face, en France. Une personne sur vingt en Grande-Bretagne a déjà voyagé pour obtenir des soins médicaux ou dentaires ou prévoit de le faire, selon un courtier britannique, c’est-à-dire quelque 2,65 millions de Britanniques.
Liposuccion-soins spa et plage en Tunisie, chirurgie et safari en Afrique du Sud, tourisme culturel et implants dentaires en Hongrie, myopie, obésité, opération de la hanche etc., voilà autant de forums d’échange disponibles faisant écho de clients satisfaits ou mécontents. En tous cas, les offres sur Internet sont multiples. « Cette pratique est plus développée chez les anglo-saxons et les Allemands qu’en France », estime Pierre Hollenbeck d’Esthetic-Planet, une agence française qui s’est lancée en 2004, d’abord dans la greffe de cheveux. Les candidats aux implants capillaires se rendent, par son intermédiaire en Turquie, en Belgique en Inde, en Tunisie, ajoute-t-il.
Ce spécialiste des maladies infectieuses recommande à ceux qui se sont fait traiter en Inde de l’indiquer à leur médecin au retour. Il craint la propagation d’un gène de résistance aux antibiotiques parmi des bactéries aussi répandues que les colibacilles, décelées chez des patients qui s’étaient fait soigner en Inde et au Pakistan.
Source : Relax News