Je sais, la simple
mention du mot hiver en fait frémir plus qu’un. La gadoue, les narines qui collent ensemble dès qu’on met le
pied dehors, les « shoe clacs », et les pneus d’hiver mandatoires sur
nos bolides. C’est vrai que vu comme ça, la venue de l’hiver n’est pas très appétissante. Mais pensez plutôt à ses
avantages; le retour des édredons de plumes lourds et douillets, les feus de
foyer, les tasses de vin chaud après le ski… et la fourrure. Oh oui la fourrure!
Un instant, n’alertez pas tout de suite les autorités de PETA pour venir
asperger de peinture fluo mon manteau de zibeline en captivité.

Pour satisfaire les puristes,
il y a la fausse fourrure. De bonne qualité s’il vous plait, car personne ne
veut voir reposer sur votre divan une couverture douteuse en faux poils de
chien mouillé. Pour les autres, il y a l’option de la fourrure recyclée. Celle
a qui on donne une seconde vie. Celle-là qui a été chassée il y a plusieurs décennies
et qu’il serait donc dommage de n’en faire aucun usage. Mariouche, la créatrice
derrière la marque Harricana, l’a bien compris et connaît un franc succès à
confectionner des bonnets, moufles, foulards et autres accessoires hivernaux
velus. Elle a d’ailleurs aussi lancé une gamme de produits pour la maison, dont
des boules de noël qui feront jaser c’est certain.

Alors revenons à nos visons…
la fourrure. Sous forme de jeté au pied du lit, de coussin décoratif sur le
canapé (Grace Williams en vend de superbes en coyote et renard), ou de carpette au bord du foyer ou de la descente du lit, j’aime sa
texture, son odeur, son côté animal et disons le… charnel! C’est donc sans
aucun scrupule que je vais me garder au chaud dans cette seconde peau.