Devenir membre

Les automobilistes sont en rogne !

À Laval, avez-vous déjà tenté de stationner
votre véhicule à la station Montmorency après 7 h 30 pour aller ensuite à votre
boulot? Impossible. Il n’y a plus aucune place. Pire encore, on a bloqué les
terrains vacants adjacents à la station, qui permettaient aux automobilistes de
se garer au milieu de centaines d’autres. Un bon matin, je me suis alors dit que
peut-être j’aurais plus de chance en allant à la station Cartier. Même constat.
Et l’heure avance, pendant ce temps. Mon temps est compté pour être à l’heure à
mon travail.

Je dois donc traverser le pont pour, encore une fois, trouver un
espace de stationnement. Mais à Montréal, on ne compte plus les interdictions
et restrictions. Un agent  de la
circulation vous attend de pied ferme si vous avez le malheur de stationner au
mauvais endroit. MM. Tremblay et Vaillancourt, dites-moi quoi
faire pour garer ma voiture afin d’aller au centre-ville en métro aux heures
d’affluence? Vous voulez me convaincre d’utiliser le transport en commun, mais
les infrastructures sont déficientes.

Qu’attendez-vous pour agrandir les
espaces de stationnement? Et M. Tremblay, pourquoi vous entêtez-vous à appliquer
ces nombreuses restrictions aux abords des stations de métro de Montréal? Comme automobiliste, vous ne me donnez pas
tellement le choix. Je dois me rendre dans le Vieux-Montréal, polluer
l’environnement et accroître le flot de l’achalandage routier, sans compter 6 $
que le parcomètre me demande d’ajouter toutes les deux heures. C’est ça, votre
politique environnementale et politique?

SONDAGE

Vous me découragez, tout comme bon nombre
d’automobilistes. Un dernier sondage de la firme Léger Marketing indique que 74
% des Montréalais  trouvent l’état de la
circulation automobile intolérable. Les résultats démontrent aussi que les
conducteurs montréalais estiment perdre 12 minutes de plus avec tous les
travaux de chantier et le piètre état des voies publiques. Et le sondage indique pire : on estime que le nombre
de véhicules va augmenter de 1 % par année. Véritable cauchemar. Il y a urgence
d’agir. Autrement, il sera pas mal difficile de convaincre les automobilistes
de changer leurs habitudes de vie, au rythme où les choses traînent.