Gérald Tremblay, celui qui prétendait incarner le changement s’il était
réélu n’a toujours pas livré la marchandise. Un sondage Léger Marketing nous
apprend que trois Montréalais sur cinq souhaitent le voir partir. Les Montréalais ont l’impression que l’administration municipale fait du
sur place, que rien ne bouge. Ça me fait penser à Jean Charest qui avait
demandé à la population de lui confier les deux mains sur le volant pour bien
diriger le Québec. On voit bien aujourd’hui les résultats.
Éclaboussé par les scandales de la construction, par le refus de Québec
d’adopter son plan de l’échangeur Turcot, Tremblay donne l’impression qu’il ne
mène pas sa barque. Les Montréalais veulent un leader, quelqu’un capable de
crier haut et fort avec conviction ses ambitions pour sa ville. Sur ce point,
le maire de Québec, Régis Labeaume, est un exemple à suivre. Quant à Louise Harel, elle devrait prendre sa retraite. Manque
d’énergie, de charisme et de leadership, ses répliques sont faibles et ne se
font pas entendre. Pourtant, elle devrait récolter les avantages de la
faiblesse de son adversaire. Ce qui est loin d’être le cas avec 23 % seulement
des intentions de vote, toujours selon le plus récent sondage Léger Marketing.
Pour ce qui est de Richard Bergeron, sa cote est de 11 %. C’est très faible
pour un candidat qui était bien positionné pendant la dernière campagne
électorale. Ces résultats démontrent sans l’ombre d’un doute que l’électorat en a
marre de la politique municipale avec les élus actuels. Il n’y a pas de vent de
changement et l’opposition n’attaque pas assez. Ce que les électeurs recherchent, c’est un véritable leader comme celui
de Québec, un rassembleur. Mais où donc se cache-t-il ?