Produit par David O. Selznick, le film s’inspire du climat économique en cours alors, c’est-à-dire, la Grande Dépression des années trente. Un réalisateur en manque de travail, va organiser à crédit, un voyage sur une île inconnue des cartes maritimes, à l’est de Sumatra. Une fois sur l’île ils assisteront à un rituel indigène. Que célèbre t’on ? Pour finalement voir surgir ce gorille gigantesque nommé King Kong. Les indigènes enlèveront la jeune fille qui se trouve dans l’expédition (Fay Wray) et l’offriront en sacrifice à l’animal qui disparaîtra dans la nature.
Voyant la belle affaire qu’il peut réaliser en se saisissant de la bête, le réalisateur parviendra à capturer King Kong et à le ramener à New York pour exhiber sa prise et surtout la monnayer. Mais le singe apeuré se libèrera de ses liens et s’enfuira à travers la métropole américaine, suscitant la panique dans le foule. Il se réfugiera au sommet de l’Empire State Building ou des avions de chasse l’abattront à bout portant. Auparavant la jeune actrice qui a su attendrir King Kong, engagera un tendre dialogue.
C’est une sorte de variation sur le thème de la belle et la bête. Warner Bros. nous offre donc cette réédition agrémentée de nombreux suppléments dont des commentaires de Fay Wray.
