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James blunt : nouvel opus plus enjouÉ

Maintenant, après trois années d’attente, James Blunt nous parle de son nouvel opus, Some Kind of Trouble. Avec plus de 15 millions d’exemplaires de ses deux premiers albums vendus à travers le monde et des succès tels que You’re Beautiful et Goodbye My Lover, James Blunt a vite été catalogué dans la catégorie des chanteurs pop-folk mélancoliques. Voilà pourquoi son troisième album, Some Kind of Trouble,
risque d’en surprendre plus d’un avec ses rythmes nettement plus
enjoués, même si les ballades n’ont pas totalement disparu du paysage.

Est-ce qu’il trouve difficile de sortir du moule dans lequel sa
compagnie de disque, les médias et le public l’ont casé? Il répond par
l’affirmative, soulignant que «la perception des gens est très difficile
à changer. En même temps, je comprends d’où ça vient. Si vous avez eu
du succès avec des singles plutôt mélancoliques, on pense que vous devez
être mélancolique et posséder une âme sensible. Mais si vous m’aviez
connu quand j’étais soldat, vous vous seriez peut-être dit que je devais
être un individu plutôt agressif», mentionne-t-il en riant.

C’est au moment de faire la promotion de son second album, All the Lost Souls,
qu’il a réalisé que malgré tous ses efforts pour changer la perception
des gens à son endroit, c’était une mission impossible. «Je me concentre
donc sur faire ce que j’adore, faire des albums que j’aime – le genre
de musique que j’aime écrire est le genre de musique que j’aime écouter
–, et les lancer. Ensuite, c’est à la maison de disques de les mettre en
marché et de réussir à me caser dans un pigeonnier quelconque» dit-il
en riant.

RETOUR À L’ÉLECTRIQUE…

Si, musicalement, Some Kind of Trouble prend des allures
plus rythmées, plus électriques, ce n’est pas tant un changement qu’un
retour aux sources pour James Blunt. En effet, comme il l’explique,
«j’ai commencé à jouer de la musique à 14 ans, avec une guitare
électrique. Mais quand j’ai eu à me déplacer fréquemment, c’est vite
devenu embarrassant de trimballer le tout, alors je suis passé à la
guitare acoustique. Pour moi, c’est un instrument qui a un son plus
mélancolique, plus down tempo. Quand j’ai commencé à écrire pour Some Kind of Trouble,
mon batteur m’a présenté à Steve Robson. On devait seulement se
rencontrer pour prendre un verre, mais on s’est rendu au studio et il
jouait du piano. Autour de lui, il y avait plusieurs guitares
électriques et j’en ai pris une et on a écrit la pièce Dangerous

Ce qui devait n’être qu’une rencontre pour échanger des idées s’est
transformée en une collaboration qui a duré plus d’un an, alors que
l’album prenait forme. On y retrouve aussi bien des rythmes qui font
penser à la plage et au soleil qu’une pièce penchant nettement plus vers
le rock que la pop, intitulée Turn Me On. «Il a fallu que je me
batte avec la compagnie de disques pour qu’ils me laissent la mettre sur
l’album, mais ils me laissent généralement gagner mes batailles»
avoue-t-il en souriant.

«Ils disaient que ça ne correspondait pas à ce que les gens attendaient de moi.» Et c’est sans compter le premier single, Stay The Night,
une pièce ensoleillée s’il en est une, «et j’espère qu’Arnold
Schwarzenegger va me contacter pour en faire un thème promotionnel pour
l’État de Californie!» conclut-il en riant.

L’album Some Kind of Trouble sera disponible chez les disquaires dès le 8 novembre prochain.

Source : Canoë

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