Lorsqu’elle a franchi la porte, l’alarme antivol s’est déclenchée pour une raison inconnue. La préposée à l’accueil s’est alors précipitée sur la dame, en affirmant qu’elle avait volé quelque chose. L’employée du magasin a fouillé les sacs et en a tiré un livre, indiquant que c’était cela que la dame avait volé. La scène s’est déroulée devant plusieurs clients et s’est poursuivie au comptoir du service à la clientèle.
UNE FOUILLE ABUSIVE ET INJUSTIFIÉE
Après vérification, le livre avait été correctement payé et le déclenchement de la sonnerie était du au fait que l’article n’avait pas été correctement démagnétisé. La cliente a estimé avoir été non seulement injustement accusée de vol à l’étalage par une employée, mais insultée publiquement sans preuve devant ses proches et des clients. Elle a déposé une poursuite civile de 16 000 $ contre le magasin Walmart et la préposée à l’accueil. La juge Sylvie Lachapelle, de la Cour du Québec, a jugé que la plaignante avait fait l’objet « d’une fouille abusive et injustifiée ». Elle a condamné le magasin à verser 5 500 $, dont 5 000 $ en dommages compensatoires et 500 $ en dommages punitifs.