Précédée par
l’inventeur du gramophone, Émile Berliner,
qui a fait ériger la Berliner Gramophone Company au 1001, rue Lenoir vers 1920,
la Victor Talking Machine a acheté la compagnie en 1924, qui se fusionnera à
RCA en 1929, pour ainsi devenir la RCA Victor, soit le plus grand fabricant de
disques au Canada. Les
nouveaux propriétaires vouent un intérêt particulier aux édifices patrimoniaux.
Georges Coulombe, le principal actionnaire, est d’ailleurs bien connu dans la métropole pour avoir rafraîchi plusieurs immeubles. Son activité patrimoniale lui
a d’ailleurs valu des reconnaissances notoires.
« L’immeuble
d’origine se distinguait par une architecture avant-gardiste et
le recours à des matériaux innovants pour l’époque, raconte Cyril Pernod, gestionnaire responsable de l’Édifice
RCA. Mais l’empreinte historique de cet immeuble ne s’arrête pas là. La
Berliner Gramophone, La Victor Talking Machine, et enfin RCA Victor symbolisent
le parcours d’une grande histoire, de ses inventions, de ses secrets, du
gramophone, jusqu’au premier satellite canadien ». Comme il est en
forme de U, le bâtiment principal offre une multitude d’espaces de bureaux
et de lofts commerciaux qui bénéficient d’une grande fenestration donnant lieu
à une générosité en lumière naturelle, qui pénètre chacune des aires. Les
planchers, la hauteur des plafonds, les colonnes de béton, en plus des immenses
baies vitrées, offrent des espaces d’exception dans une ambiance stimulante et propice
à la création.
Enfin, situé à proximité
du centre-ville, du métro, de la jonction des autoroutes 15 et 720 et du nouvel
hôpital de l’Université McGill, l’Édifice RCA dispose d’une situation
géographique de choix.