« On trouve inacceptable qu’on vende à rabais… mais qu’on achète toujours à gros prix », a dénoncé Alex Norris, conseiller de Projet Montréal. « C’est tout à fait bizarre qu’un terrain valant sept millions se vende 2,4 millions. C’est troublant, et ça mérite d’être étudié par le vérificateur général ».
Ce sont en fait toutes les transactions immobilières impliquant la Ville qui devraient passer sous la loupe du vérificateur, estime M. Norris. L’occasion est belle pour donner plus de mordant aux règles entourant les activités des lobbyistes. Il cite l’exemple de Toronto, où ils doivent obligatoirement être inscrits au registre pour avoir le droit de communiquer avec des fonctionnaires. « Ici, on se demande quelles ont été les communications pour tenter d’influencer l’administration avant la transaction. On sait que ce sont des partis politiques qui reçoivent une partie importante de leur financement de ces promoteurs et entrepreneurs en construction ».
Source : Cyberpresse