Au moins deux stations-service affichaient un prix de 124,9 cents par litre, en fin d’après-midi, selon le site internet www.essencemontreal.com. Pourtant, selon le site internet de CAA-Québec, le prix réaliste pour la région de Montréal était de 120,2 cents le litre. Pour Normand Mousseau, auteur du livre «Au bout du pétrole», cette augmentation pourrait traduire une volonté des commerçants d’établir un équilibre. «Ça se produit après que le prix au litre ait été plus bas que le prix auquel il devrait se vendre. Si l’essence se vendait à 1,12 $ et que le prix normal était de 1,20 $, les vendeurs se rattrapent en le montant à 1,25 $», a-t-il indiqué.
Les automobilistes ne sont pas au bout de leur peine, estime M. Mousseau. «Certains économistes avancent que le prix du baril de pétrole va augmenter d’environ 10 % au cours de la prochaine année. Grosso modo, ça représente une augmentation de 12 cents le litre à la pompe», a-t-il souligné. Le prix du baril a d’ailleurs connu une hausse sur les marchés internationaux, mercredi, à New York et Londres, de respectivement 0,28 % et 2,26 %.
