a affirmé qu’elle avait été horrifiée de trouver des clous de quatre pouces enfoncés dans le crâne des animaux. « C’est horrifiant, c’est difficile », a-t-elle dit, ajoutant que depuis, les images la hantaient. Le 22 décembre, des amis de Mme Sabourin et de son mari, Ken French, les ont informés que des chiens se trouvaient dans le fossé d’une vieille route éloignée de tout. Mme Sabourin croit d’ailleurs que cet endroit avait été choisi de manière délibérée. La chienne a d’abord grogné lorsque le couple s’est approché mais a baissé sa garde lorsqu’elle a ensuite été approchée avec de la nourriture. M. French a par la suite pu la mettre en laisse. Puis, l’animal a conduit son sauveur vers l’un de ses petits blessés qui se trouvait non loin de là.
Mme Sabourin a récupéré le chiot et l’a ramené dans la voiture pour le réchauffer. C’est là qu’elle a fait l’horrible découverte. « Je touchais le dessus de sa tête, je le caressais doucement et je pouvais sentir du métal, des morceaux de métal dans sa tête », a raconté Mme Sabourin. « J’ai regardé et j’ai vu que du métal avait été enfoncé dans son crâne. » Une équipe de secours est arrivée sur les lieux et a pris soin du groupe. Toutefois, le chiot trouvé dans le ravin est mort en route vers un refuge pour animaux.
Un second petit a été découvert plusieurs jours plus tard, mort et gelé. Il avait, lui aussi, trois clous enfoncés dans le crâne. Il avait été jeté dans un sac de poubelle et laissé proche de l’endroit où le reste de la famille de chiens a été trouvé. « C’est horrible. C’est vraiment un cas de cruauté envers les animaux », a dénoncé Mme Sabourin. Ce qui est encore plus troublant, selon elle, c’est que les chiots ne semblaient pas avoir été maltraités avant cet acte de cruauté. « Ces petits et leur mère étaient bien traités et puis, quelque chose est arrivé qui a mené a cela », a suggéré Mme Sabourin, elle-même propriétaire de chien.
Un vétérinaire a pu retirer les clous du crâne de la femelle sans intervention chirurgicale. « Elle va bien et reçoit des antibiotiques », a indiqué Geneviève Sabourin. Des familles ont offert des récompenses à ceux qui détiendraient des indices pouvant mener à l’identification des responsables d’un tel acte. Un groupe sur Facebook a aussi été formé. La police a été contactée mais il n’y a eu aucune arrestation en lien avec cette affaire. Le directeur de la SPCA de Granby, Jean Martin, a indiqué que son organisme avait reçu des indices du public et qu’il espérait rencontrer les autorités bientôt. « Nous avons souvent affaire à des cas de cruauté envers les animaux mais de cette gravité, c’est plus rare », a-t-il expliqué.